THE LAPINS CRETINS
Givrés !

Reconnaissables à leurs grandes oreilles, leurs yeux globuleux, leurs ratiches proéminentes, leur air qui tend à penser qu’ils n’ont pas inventé le fil à couper le beurre et leur mode d’expression très simplifié, les lapins crétins n’ont pas fini de nous étonner. Pour la sixième fois, au travers d’une nouvelle effusion de strips, ils viennent prouver sans ambigüité qu’ils ne sont nullement en froid avec leur bêtise. Assurément, ces lapins sont non seulement crétins mais aussi complètement givrés.

Par phibes, le 18 décembre 2014

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Notre avis sur THE LAPINS CRETINS #6 – Givrés !

Bada ! Planquez tout ce qui peut craindre, les lapins crétins sont de retour. Pour la sixième fois en bande dessinée, après avoir déformé le petit écran de leurs facéties les plus débridées, les petits chérubins à grandes oreilles de la société Ubisoft et de sa maison d’édition Les deux Royaumes reviennent pour une nouvelle fournée de gags détonants.

Thitaume reste à la manœuvre et par ce biais, vient rajouter une couche supplémentaire à la crétinerie désormais mondiale de ses personnages sans cervelle. Ayant choisi un sous-titre complètement en adéquation avec les facultés peu avantageuses de ces léporidés, l’artiste nous livre une série de strips, de la case unique à plusieurs planches, qui fait feu de tout bois, sur des thématiques très variées et sur un choix de dialogues très réduits.

On concèdera bien volontiers que les gags non violents mis en avant bénéficient d’une certaine originalité et parviennent à susciter tout de même l’effet espéré. Le sourire est donc de mise, provoqué par des chutes qui se jouent vicieusement et sans compter de la sottise des lapins et qui ne manquent pas, parfois, de rouler le lecteur dans la farine (l’intégrale de la série, la radiographie).

Côté graphiques, l’on peut avouer que les lapins crétins sont bien soignés. Romain Pujol, en bon père de famille, maintient un dessin stylisé qui rend son univers sympathique à appréhender. Grâce à cette maîtrise picturale, il donne une bonne expressivité à ses personnages (grâce aux jeux des yeux, de la bouche, il se dispense aisément de dialogue), et plus particulièrement, fait ressortir de façon concluante leur niaiserie. Par ailleurs, l’artiste fait preuve d’un découpage moderne et rafraîchissant, allant de façon positive au-delà des cadres stricts des vignettes.

Une nouvelle fournée de gags débridés tout droit sortis du frigo qui ne peuvent que provoquer le réchauffement des zygomatiques. Badabwah !

Par Phibes, le 18 décembre 2014

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