THE LAPINS CRETINS
Crétin style

Vedettes du petit écran et des jeux vidéo, les lapins crétins poursuivent également leur invasion dans le milieu du 9ème art. Pour la septième fois, ces hyperactifs de la bêtise reviennent pour conforter leur place de leader de la crétinerie. Et à ce titre, l’on peut concéder que leurs facéties de lagomorphes abêtis font feu de tout bois et atteignent des sommets de stupidité paroxysmique. Initieraient-ils un style, "badabwaien" peut-être ?

Par phibes, le 5 août 2015

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Notre avis sur THE LAPINS CRETINS #7 – Crétin style

Nés sous le couvert de la Société Ubisoft, les lapins crétins continuent leurs pérégrinations décalées. Que ce soit à la télé, dans les jeux vidéo ou dans la bande dessinée, ces adeptes de la débilité profonde courts sur pattes et au faciès des plus expressifs font leur show, sans complexe et surtout sans réflexion aucune.

Thitaume et Romain Pujol restent évidemment à la manœuvre tant ils sont inspirés par leurs petits personnages. Comme il se doit, ce nouvel album nous abreuve sans retenue d’un nombre de situations qui se doivent de mettre en évidence la caractéristique première des fameux lapins. Pour cela, le lecteur découvrira une bonne flopée de strips plus ou moins courts explicitant généreusement leur sens inné de la balourdise. A cet égard, aucune thématique de prédilection n’est à percevoir puisque toute situation semble favorable pour mettre ces crétins de personnages dans les actions les plus ubuesques.

Aussi, l’on concèdera que les auteurs atteignent leur but de par la bonne qualité générale des gags proposés. Il ne fait aucun doute que Thitaume s’amuse, d’une façon plutôt originale et sans réellement tomber dans la facilité, à extrémiser la niaiserie des lapins et par ce biais donne, sans ambiguïté et en peu de dialogues, une tonalité débridée comprise par tous et qui indubitablement prête à sourire.

La partie graphique, très stylisée, de Romain Pujol se suffit à elle-même pour donner vie aux terribles lapins. Appuyé assurément par une palette graphique maîtrisée, l’artiste rend son univers bien attrayant et surtout appréciable par tous. Il va de soi que l’originalité de son travail réside d’une part dans l’expressivité exacerbée et bien risible de ses petits protagonistes et d’autre part dans la conception moderne et varié de son univers.

Une nouvelle série de gags de ces fameux léporidés portés par leur bêtise légendaire qui ravira sans nul doute les fans de la première heure. Badabwaaaaah !

Par Phibes, le 5 août 2015

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