The New York Five
(The New York Five 1 à 4)
Nous retrouvons les 4 héroïnes de "The New York Four" qui continuent leur première année en Fac, partagent le même appartement, découvrent la vie en communauté, leurs petits copains, et cette jeune fille, Olive, une sans abri qui parfois squatte les marches, en bas !
Ren, Lona, Riley et Merissa sont des jeunes new-yorkaises qui veulent juste profiter de la vie…
Par fredgri, le 23 avril 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9781401232917
Notre avis sur The New York Five
Brian Wood est un scénariste très à l’aise, quand il suffit de raconter le quotidien des jeunes américains. On s’en rend bien compte en lisant le premier album "New York Four", Local ou Demo. Son écriture décrit alors, avec une très grande subtilité, les états d’âme, les sentiments de ses personnages, principalement des jeunes filles d’ailleurs. Et dans ces cas là, l’histoire n’est pas si importante que ça, en fin de compte, car ici il s’agit bien plus d’une étude de caractère, de suivre des jeunes gens dans leur milieu, leur ville et de traîner avec eux dans ces rues, dans ces soirées entre potes !
Et le plus beau la dedans c’est que c’est passionnant à lire. Ces filles sont si proches de nous, elles pourraient facilement être nos petites sœurs qui se cherchent, tentent de tirer ces expériences au clair, tout en composant avec leurs erreurs, avec cet aspect impalpable de la vie qui nous pousse parfois à glisser, à déraper.
C’est en cela que Brian Wood est un fantastique scénariste (au delà de ses boulots sur DMZ, sur Northlanders…), il a cette capacité à nous rendre empathiques vis à vis de ces nanas qui s’interrogent sans cesse !
Bon, c’est vrai, il y a un petit côté "je coupe les cheveux en quatre" dans ce récit, mais c’est aussi voulu par la "démonstration". Et qu’importe, nous avons là un scénario d’une extrême justesse qui n’est jamais ennuyeux, pour autant !
Graphiquement, Ryan Kelly est toujours parfait (si ce n’est les dernières pages ou il ne s’encre pas et qui paraissent bien fades). Son trait n’en fait jamais trop, tout en restant expressif et juste !
En conclusion, une très bonne suite.
Très conseillée à ceux qui aiment le travail plus intimiste de Brian Wood !
Par FredGri, le 23 avril 2012