THE STARMAN OMNIBUS
Volume 6
De retour à Opal City après sa longue odyssée spatiale, Jack Knight aura une grosse surprise en découvrant que son ami, The Shade, est devenu un maître du crime et a su se créer une véritable armée pour tenir la ville. D’ailleurs, le chaos s’est installé dans la cité. Sadie a été capturé et Knight devra se trouver des alliés en la personne des O’Dare entre autres pour lutter contre les criminels. Mais les O’dare vont eux aussi avoir à régler un problème de famille…
Par berthold, le 7 juin 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781401230449
Notre avis sur THE STARMAN OMNIBUS #6 – Volume 6
Ce sixième volume est donc le dernier consacré à la saga du héros d’Opal City, le Starman Jack Knight.
Le livre de plus de 500 pages reprend les épisodes de Starman #61 à 80 ainsi que le 81 qui est plus récent et qui se situe pendant la période Blackest Night.
Si le tome précédent était un peu moins réussi que les autres, ce dernier volume est d’un très haut niveau et apporte une belle conclusion à cette série. Nous avons donc vu, au cours de nos lectures, que James Robinson a voulu nous conter l’histoire de Jack Knight en tant que héros sous le nom de Starman, prenant ainsi la relève de son père et de son frère qui fut tué lors d’une mission. Nous avions vu que knight ne voulait pas être un Starman et qu’il n’a pas vraiment eu le choix. Nous avons apprécié le fait que Jack ne soit pas un héros comme les autres, ne portant pas un costume stupide. Le coté humain étant bien plus observé par le scénariste.
Ce dernier s’est intéressé aussi aux différents starmen qui ont peuplés l’univers DC.
Dans ce volume, Robinson nous surprend avec cette bataille où Jack affrontera son ami The Shade ayant rejoint le côté obscur. Mais l’auteur nous donne l’explication et nous entraine dans une belle bataille où la justice sera rendu…Mais à quel prix… Deux héros vont disparaitre. Un membre de la famille O’Dare et un autre de chez les Knight. En effet, Ted Knight se sacrifiera pour sauver sa ville. L’émotion est donc au rendez vous dans des scènes vraiment marquantes et émouvantes.
Par la suite, après avoir discuté avec Davey Knight, son frère défunt, réunion présente dans les précédents volumes, nous verrons notre Starman faire un voyage dans le temps jusqu’en l’année 1951 où il y rencontrera un autre Starman dont l’identité surprendra notre héros.
Jack Knight croisera Superman venu lui demander comment était Jor El (que Jack a rencontré dans le précédent tome) et Robinson nous entrainera aussi dans le passé avec un récit nous parlant du Scalphunter en 1899 dans la ville d’Opal. Nous y verrons comment un O’Dare devint l’un des policiers les plus importants par la suite.
Et Robinson nous montrera comment Jack laissera sa place de Starman et passera le flambeau à une autre personne bien connu des lecteurs de la JSA. Jack Knight ayant un autre destin, celui de s’occuper de son enfant qu’il a eu avec The Mist, la fille du premier The Mist, et de former une famille avec sa petite amie Sadie. Le rôle du père et d’un fils a eu une place importante dans cette saga comme vous avez pu vous en rendre compte au fil de votre lecture.
Cerise sur la gâteau, nous y lirons l’épisode 81 qui se situe pendant la saga Blackest Night où Robinson fera revenir Davey Knight d’entre les morts sous les couleurs des Black Lantern et comment The Shade devra l’affronter. Une très bonne histoire qui s’avère fort surprenante.
Peter Snejbjerg continue de s’occuper du graphisme sur Starman et s’affirme au fil des pages. Quel plaisir de voir des pages de cette qualité dont certaines sont vraiment impressionnantes et spectaculaires.
Nous avons droit aussi aux superbes couvertures signées Tony Harris.
La préface est signé Geoff Johns tandis que Anton Kawasaki, l’éditeur de Starman Omnibus et James Robinson reviennent sur cette grande saga et sur son final.
Ces 6 volumes montrent que certains comics méritent vraiment le détour et que certains sont des indispensables. Starman fait partie de ceux là.
A découvrir et à lire sans modération !
Par BERTHOLD, le 7 juin 2011