THE UMBRELLA ACADEMY
Apocalypse Suite
Reginald Hargreeves est un savant riche et célèbre. Mise au courant de la naissance sur Terre de quarante trois enfants extraordinaires il décide d’en adopter sept. Chaque enfant a son propre pouvoir et sera élevé dans un seul but protéger le monde et le sauver de la fin des temps. A part Vanya, la septième, qui passera son enfance a regarder ses frères et sœurs se battre contre leurs ennemis. Mais bien des années ont passé et l’équipe désormais séparée va devoir se reformer pour affronter un danger d’un nouveau genre…
Par Arneau, le 1 janvier 2001
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781593079789
Notre avis sur THE UMBRELLA ACADEMY #1 – Apocalypse Suite
Cette nouvelle série a crée un certain Buzz lors de sa sortie outre-Atlantique. Déjà parce qu’une nouvelle série fantastique de Dark Horse Comics est un petit évènement mais aussi, et surtout, car le scénariste, Gerard Way, est également leader du groupe de Rock Alternatif « My Chemical Romance ».
Mais à la lecture de ce TPB, on a du mal à croire que ce n’est que le premier album de cet artiste, tant l’univers qu’il a crée est riche et terriblement excitant. Après une brève introduction nous expliquant l’origine de l’Umbrella Academy, il nous envoie presque vingt ans plus tard découvrir ce que ces enfants aux pouvoirs spéciaux sont devenus. Et par un jeu de flashbacks très maîtrisé, le scénario comble progressivement certains trous dans la destinée des personnages tout en étoffant l’intrigue principale. L’histoire alterne habilement action et scènes plus intimistes et les personnages sont très travaillés et intéressants. Particulièrement torturés, les héros ont passé leur enfance à sauver le monde, guidés par un père peu aimant et payent aujourd’hui les pots cassés de cette jeunesse hors norme.
Mais ce qui frappe surtout c’est l’ambiance qui se dégage de cet album. L’action se passe dans un monde rétro-futuriste, proche du Steampunk, qui fait parfois penser à des séries comme la Ligue des gentlemen extraordinaires. L’auteur cultive également un certain goût pour le « bizarre », dans le sens américain du terme, ce qui donne une ambiance que ne renierait pas Tim Burton. Le dessin de Gabriel Bà est très réussi et on a du mal à imaginer cette histoire illustrée par quelqu’un d’autre, tant son trait « cartoon » est particulier et contraste avec lla noirceur du récit. Les couvertures originales dessinées par James Jean, elles aussi sont particulièrement saisissantes. Mais l’inconvénient de ce premier tome est que l’on ressort un peu frustré de la lecture car l’intrigue ne parvient pas à utiliser tout le potentiel d’un univers aussi riche. On espère donc lire rapidement la suite de cette série très prometteuse et très singulière.
La critique américaine ne s’y est d’ailleurs pas trompée car elle l’a récompensée d’un Eisner Award dans la catégorie « Best Limited Series of the year »
Par Arneau, le 15 novembre 2008