THE UNWRITTEN (V.F.)
Tome 1: Les Héros sont dans la place

Wilson Taylor est un écrivain qui connait le succès grâce à sa série de romans fantastiques, dont le personnage principal se nomme Tommy Taylor et qui, avec 13 tomes, est devenu un phénomène culturel. Les fans aimeraient d’ailleurs qu’un quatorzième tome voit le jour, mais voilà, Wilson Taylor a disparu. C’est son fils Tom qui s’occupe de signer les livres ou de faire les conférences. Tom aurait servi d’inspiration à son père pour la création de son héros et est devenu, lui aussi, une "légende" de la littérature.
Lors d’un de ces festivals, une certaine Lizzie Hexam, étudiante au King’s Collège pose une question qui va changer la vie de Tom Taylor. Elle se demande si Tom Taylor existe vraiment. Du coup, après cela, les fans commencent à traquer Tom en le traitant d’imposteur, d’autres le considérent comme un messie. Mais en attendant, Tom veut vraiment savoir et sa quête risque d’être fort dangereuse…

 

Par berthold, le 19 septembre 2017

Notre avis sur THE UNWRITTEN (V.F.) #1 – Tome 1: Les Héros sont dans la place

Panini Comics avait proposé la version française de la série The Unwritten, la série imaginée par Mike Lucifer Carey et Peter Gross, en février 2011. Mais après le deuxième tome, l’éditeur avait stoppé la publication. En 2017, Urban Comics propose de retrouver cette série dans une nouvelle édition avec les douze premiers numéros publiée chez DC/Vertigo.

The Unwritten  est une très belle surprise. J’ai dévoré ce tome 1. L’intrigue commence bien et même d’une façon bien prenante.
Mike Carey est un auteur qui a montré l’étendue de son talent avec la série Lucifer et Hellblazer (chez Vertigo). Avec The Unwritten, il signe une nouvelle œuvre, forte, qui a déjà conquis son public. Le récit est vraiment prenant et divertissant, mais aussi très flippant par moment, comme lors de cette scène, une nuit de tempête, à la Villa Diodati, près du lac Léman, avec l’arrivée de l’inquiétant Pullman.
La série s’intéresse aussi à la littérature puisque divers indices nous sont donnés dans ce volume. D’ailleurs, le cinquième chapitre met en scène Rudyard Kipling (1865-1936), l’auteur du Livre de la jungle. Carey s’intéresse à certains personnages et montre qu’il existe des gens qui se sont servis des écrivains pour raconter des choses. Et là, si vous regardez bien, vous verrez que le fameux Pullman était déjà à l’œuvre au temps de Kipling puisqu’il a tué l’un des enfants de l’écrivain.
Le scénariste pose d’entrée les bases de sa série et nous entraine dans un "thriller" littéraire et fantastique passionnant et ambitieux.

La partie graphique est confiée à Peter Gross qui a déjà travaillé avec Mike Carey sur la série Lucifer. Son trait est efficace, avec une ambiance particulière, il nous file la chair de poule, notamment avec cette scène digne des meilleurs "giallos", assez gores se déroulant à la Villa Diodati.

Une série qui démarre sur les chapeaux de roue et qui donne envie de découvrir la suite. Si vous aimez la littérature, l’imagination, le suspense, cette série saura combler vos attentes.

 

Par BERTHOLD, le 19 septembre 2017

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