THEODORE POUSSIN
Capitaine Steene

Dunkerque -12/1927-
Le jeune Théodore Poussin travaille dans le bureau de frêt d’une compagnie de navigation. Il rêve de voyages et d’aventures dans des contrées exotiques.
Ce 02 décembre, son supérieur Mr Senard, lui apprend qu’il va embarquer prochainement sur le "Cap Padaran" à destination de l’Indochine.
Pour Théodore, c’est une joie. Lui, fils de marin et dont l’oncle a navigué en mer de Chine et est mort en 1916. 
Mais avant son départ, il va faire connaissance avec un étrange personnage, Mr Novembre.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur THEODORE POUSSIN #1 – Capitaine Steene

Il y a Tramp, beau récit maritime de Jusseaume et Kraehn.
Il y a Corto Maltese d’Hugo Pratt, le mythe.
Il y a Rosso Stenton de Micheluzzi, autre légende, ce marin américain.
Et puis, il faut compter sur Théodore Poussin aussi.
Mais avec un style graphique différent.
Lui aussi va vous entraîner dans l’Aventure, la vraie, celle avec un grand A.
Frank Le Gall a créé ce personnage en 1984 pour le journal de Spirou. Il est sorti une première fois en album en 1987 avant d’intégrer la collection "Repérages" en 1990.
Le Gall s’est inspiré du journal intime de son grand-père, Le Coq, pour créer Théodore Poussin.
Ce premier tome nous présente le personnage et nous entraîne à sa suite dans l’aventure.
On est proche aussi des récits de Conrad, London ou Kypling.
Le style graphique est plus "gros nez" au départ mais au fur et à mesure des planches, le style s’affine, s’affermit.
Ce récit nous fait voyager et rêver. Ah, ces contrées lointaines des années 20. L’Indochine, la Chine.
C’est vraiment dépaysant.
Un premier tome de grande qualité. Une série devenue incontournable que je vous invite à découvrir.

Par BERTHOLD, le 3 mars 2006

J’ai, comme beaucoup, entendu parler de cette série sans vraiment la connaître. Et l’occasion s’est présentée de la découvrir par le biais de ce premier album.

Personnellement, c’est vrai que j’aime bien plus le style de Le Gall dans ce qu’il deviendra ensuite que sur ces premiers pas ou on sent bien que ça tâtonne ! Toutefois, l’ambiance y est et on est happé dès les premières pages dans les pas de cet aventurier en devenir qu’est le jeune Poussin.
Sans but en particulier, il se laisse entraîner dans ce qu’il rêve de vivre depuis longtemps, la vie au grand large, la découverte de l’inconnu et les rencontres mystérieuses, dans le sillage de cet oncle qui le fascine depuis qu’il est petit !

L’album est enveloppé dans cet air du grand large, dans les effluves des quais d’embarquement, c’est en effet l’aventure avec un grand A, celle qui permet au héros de se libérer, de sortir de son carcan sans se poser de question.
Le scénario est donc peut-être assez classique, il rappelle de nombreux récits du même genre, et tout se déroule plus ou moins linéairement, du moins jusqu’au moment ou Théodore doit fuir et lâcher ses repères, ou il croise l’Histoire. Il n’empêche qu’il y a aussi une atmosphère assez envoutante dans cette histoire, quelque chose d’impalpable, de doux qui séduit tout de suite. On est loin des grandes épopées fantastiques, ici c’est plus intime.

De plus, le côté assez banal de Théodore m’a beaucoup plu, par ailleurs, on s’identifie assez rapidement à ce jeune homme, d’autant que le graphisme de Le Gall y est pour beaucoup. Ça commence par du gros nez et lentement ça glisse vers un trait moins caricatural.

Une très très belle découverte que ce premier épisode. Vivement la suite !

Par FredGri, le 11 juin 2012

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