Thérèse

« Thérèse est grosse, elle est laide, elle est seule. Et elle rêve.
Derrière la fenêtre de sa chambre, elle passe sa vie à rêver du grand amour, de Momo, si beau, si mince, si jeune.
Elle rêve d’Afrique où Momo la conduirait… »
Mais thérèse est si magnifique que ses rêves la trenscendent, alors qu’elle part au côté de son beau Momo elle se transforme, si belle et le monde autour d’elle prend des reflets chaleureux de désert, de lumière.
Thérèse ne rêve déjà plus.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Thérèse

Un album de Stassen en solo, il y exprime toute la poésie et la sensibilité qui lui est propre. Cette Thérèse est avant tout un personnage qui vibre au milieu de son univers de béton, les murs s’effacent pour laisser passer un ruisseau onirique au bord duquel elle s’avance et qu’elle suit du regard, appuyée contre un arbre. Stassen a une écriture très sensible, proche des personnages, il s’attache aux petits détails de la vie qui viennent renforcer un regard, un mot, c’est sublime.
Mais ce qui me touche le plus, c’est le graphisme sans égal de cet auteur hors du commun, un graphisme épais mais à la fois très fin, une technique à la gouache ou à l’acrylique particulièrement bien maitrisée qui renforce l’atmosphère d’irréalité que dégage cet album.
Stassen montre une nouvelle combien le continent Africain le passionne, même si cet album n’a fondamentalement pas la même gravité que Déogratias ou Pawa !
Une excellente raison pour découvrir cet auteur passionnant !

Par FredGri, le 26 mai 2003

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