THOMAS SILANE
Poisons

 
Thomas Silane, Irina, Riccardo et Rafaela étaient persuadés de courir après un meurtrier dans une affaire qui devait les amener à démanteler un réseau à la tête duquel ils allaient trouver un ancien cruel nazi ou des disciples à lui ayant repris son flambeau. Mais le lièvre s’est révélé tout autre : c’est en effet dans un registre bien différent que leur enquête les a menés et qu’ils se sont retrouvés face à une machination et à une menace autrement sournoises…
 

Par sylvestre, le 8 octobre 2014

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Notre avis sur THOMAS SILANE #8 – Poisons

 
Bon… On était à peu près sûr que cette histoire de carte postale reçue par Thomas Silane et provenant soi-disant de ses parents, aussi intrigante fut-elle, était là, une fois encore, pour faire perdurer ce mystère récurrent sur les origines du héros.

On s’attendait par contre moins à ce changement de cap dans l’aventure : on s’était faits à l’idée que l’histoire allait remuer la poussière du passé et nous faire remonter une filière d’inspiration nazie… Et bien non ! Loin des archives secrètes la seconde guerre mondiale, loin des savants fous nostalgiques du troisième Reich, c’est vers des terrains bien différents et autrement plus contemporains qu’on bifurque ! Sans être trop précis, si je vous parlais monopole et d’O.G.M., si je vous parlais d’intimidation mafieuse et de profits faits sur le dos de petites gens travaillant la terre, vous auriez peut-être une meilleure idée de ce dont il est question… La couverture en dit long, elle aussi, dans son genre…

Le fait que cette orientation était assez peu prévisible à la lecture du premier tome est à la fois une mauvaise chose et une bonne. Mauvaise parce que forcément on ne pouvait pas être trop mis sur la vraie piste et on était un peu laissés dans le flou. Mais bonne aussi puisque forcément, la surprise est de taille ! (Y compris dans la distribution de certains rôles…) Et que tout s’éclaircit, que tout arrive d’un seul coup ! Cette histoire est en effet pleine de punch et respecte donc l’esprit des BD d’action de la collection Grand Angle des éditions Bamboo. A côté de cela, elle est aussi ponctuée de scènes plus intimistes qui nous montrent une Irina jalouse (à raison) et un Thomas Silane reprenant une certaine "indépendance de cœur" bien qu’il reste fidèle à sa compagne : ces à-côté renforcent les personnalités de ces deux personnages principaux. Ça reste assez superficiel comme infos en plus, mais disons que ça participe à faire d’eux des héros qu’on a l’impression de connaître de mieux en mieux à chaque album.

Ce tome 8 clôt le quatrième cycle (en deux tomes) de la série. Il aura sans doute été plus "facile" à lire, plus accessible que le tome précédent ; sans doute pour les raisons évoquées ci-dessus : parce qu’enfin, on n’était plus dans le doute. Parce que le véritable ennemi y est enfin identifié et parce que l’affaire peut donc être menée à terme. Bref, une lecture de cette fin de cycle satisfaisante, et du positif à retenir de l’ensemble du diptyque.
 

Par Sylvestre, le 8 octobre 2014

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