TIF ET TONDU
La main blanche

Tif et Tondu profitent du scaphandre qu’ils ont pu acheter grâce à la prime du perroquet (cf : album précédent) et sont présentement en train de revenir de vacances. Mais avant même d’avoir pu entrevoir le moindre bout de terre ferme, ils sont enlevés par de mystérieux individus sous els ordres de Monsieur Choc, suite à une malheureuse méprise…
De fil en aiguille, nos deux larrons vont se retrouver dans de beaux draps bien malgré eux, heureusement, la chance semble être de leur côté…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TIF ET TONDU #4 – La main blanche

Ca y est, c’est la première rencontre avec le mystérieux Monsieur Choc, un méchant récurrent dans les aventures de Tif et Tondu, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas la moitié d’un coriace…
Un des gages de qualité des séries qui s’étalent sur de nombreux tomes, c’est arriver à faire des albums lisibles indépendamment, tout en offrant une trame continue à toute la série. C’est pour ma part ainsi que je repère les séries qui pourront me captiver durant de nombreux tomes, et cela semble plutôt bien s’annoncer avec Tif et Tondu. Les héros me sont sympathiques, des personnages qui deviendront récurrents commencent à faire leur apparition, et les albums sont lisibles indépendamment sans avoir à souffrir de lacunes dans le background des héros. Ajoutons à cela qu’on s’immerge sans difficulté dans l’intrigue, que l’album est ponctué d’humour tout en finesse, et cela nous donne la recette d’une série que l’on peut qualifier sans hésitation de grand classique. Certes, c’est un peu facile de dire cela avec des dizaines d’années de retard, tout en sachant le nombre d’albums parus au total, mais si l’on reste objectif, il faut reconnaître que Tif et Tondu à tout d’une série qui pourrait marcher longtemps.
Il faut bien entendu se replacer dans un contexte d’époque, car le dessin ne rencontrerait pas autant de succès à l’heure actuelle qu’auparavant, avec ses cases bien structurés, des plans classiques et des dessins ligne claire et aplats assez typique de l’époque où ils ont été réalisés. Mais bon, il reste que cet album, lu actuellement alors qu’il accuse déjà plusieurs décennies, n’a pas trop pris de rides, le dessin est marqué, le scénario entendu, mais l’album est homogène et fort agréable. Je préfère parfois d’ailleurs lire des séries qui accusent d’un age certain, mais qui s’inscrivent dans une qualité de longévité. Tout cela pour dire que cet opus fut une nouvelle fois très agréable à lire, et que je vais m’empresser de lire le suivant ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 15 septembre 2004

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