TIGRESSE BLANCHE
Cycle II : Voir Paris et mourir

Les USA ont battu le Japon. Les Américains imposent leur loi sur les Japonais et veulent récupérer le trésor caché de ce pays.
Pour cela, il suffit de suivre la piste de Yoshio Kodama. Les Américains utilisent donc Alix et le Dragon aux trois couleurs, alias le Français Maurice Rousseau, pour cette mission. Mais Alix reste un agent des communistes chinois. Elle va d’ailleurs se mettre en péril dans cette affaire avec ce qu’elle va découvrir sur un archipel inhabité…soi-disant.

 

Par berthold, le 22 avril 2010

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Notre avis sur TIGRESSE BLANCHE #2 – Cycle II : Voir Paris et mourir

La belle Alix est donc de retour ce mois-ci avec le second tome du deuxième cycle de ses aventures dans Tigresse Blanche.
Conrad et Wilbur continuent à nous enchanter avec ces histoires qui ont un parfum de ces récits d’aventures de livres ou de films des années 50.
Pour ma part, je suis fan. Conrad a su donner un autre punch à Alix sans la complicité de son ancien camarade Yann.
Il a su tout de même garder son humour et son cynisme. J’aime bien le personnage de Maurice Rousseau. Il est un peu le "Mac" de cette série. C’est un personnage avec un look à la Jean Reno, je trouve, mais qui apporte beaucoup à la série. Il est tout aussi mystérieux qu’Alix . Les auteurs s’en donnent à cœur joie avec les magouilles entre services secrets, agents doubles et autres olibrius du genre. Ils se moquent aussi des USA et de leur moralisme de maître du monde (qui perdure encore aujourd’hui d’ailleurs : ce qui est dit ici est toujours d’actualité). Ce tome est aussi l’occasion de nous entraîner dans divers endroits du monde. Le lecteur va se trouver bousculé de Paris à un archipel perdu du Pacifique. La scène d’ouverture à Paris est assez belle et forte. C’est une course-poursuite qui va vous en mettre plein la vue, avant d’enchaîner sur un retour en arrière qui va vous expliquer pourquoi Alix et Maurice plongent avec leur voiture dans la Seine.
Conrad et Wilbur ont un bon sens du suspense et de la mise en scène. Ah oui, si vous voulez découvrir ce qu’est le "Kinbaku", il vous faudra lire ce que risque Alix auprès de l’Empereur Hiro-Hito.

Conrad montre une nouvelle fois qu’il est un des meilleurs dessinateurs du moment. Depuis les Innommables, je suis un fan de son travail. Ici, encore, il saura vous émerveiller par son style unique. J’ai trouvé que certaines pleines pages sont superbes comme la planche 32 par exemple. Mais aussi, cette poursuite automobile dans les rues de Paris qui est un des modèles du genre, pour sûr !

Bref, Voir Paris et mourir confirme la bonne santé de cette série et le lecteur aura déjà hâte de vite lire le prochain tome.

 

Par BERTHOLD, le 22 avril 2010

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