TIGRESSE BLANCHE
L'année du Phénix

Les Tigresses Blanches sont en grand danger, le secret de leur tatouage invisible est divulgué suite à l’assassinat de leur maitre tatoueur par un adversaire qui jure leur perte. Alors que la guerre civile perdure en Chine, un dangereux individu tue sans pitié les Tigresses Blanches les unes après les autres. La seule qui parvient à échapper aux différents massacres n’est autre que Alix. Ainsi Kang Sheng qui avait mandaté Alix pour débusquer les traîtres au sein de la triade secrète pense avoir son coupable en la personne d’Alix justement.
Cette dernière trouve refuge auprès de sa mère adoptive et avec l’aide de Dragon aux Trois Couleurs, elle fuit vers Londres, où elle rencontrera la Tigresse Supérieure mais aussi un danger encore plus grand…

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur TIGRESSE BLANCHE #5 – L’année du Phénix

Ah, enfin je me réconcilie avec la série Tigresse Blanche.
Après un tome 4 m’avait un poim déçu, je retrouve une Alix en grande forme.
Conrad et Wilbur nous ont concocté
une excellente aventure qui nous entraine de Shangaï à Londres et où le sauteurs ne nous laissent pas une minute pour souffler.
Le scénario est bon. Conrad a su s’approprier la série depuis le départ de son "acolyte" Yann.
Coté dessin, que dire si ce n’est : "Whaou !"! J’apprécie deplus en plus son graphisme qui rend un si bel hommage soit à Franquin, soit à Hergé (voir aussi Raj) mais qui reste du Conrad. De plus, Tigresse Blanche fait aussi penser à des récits de Micheluzzi (voir Rosso Stenton) ou à Hugo Pratt.
Maintenant, j’attends forcément la suite qui ne saurait se faire tarder.
Faites donc un détour par cette série, vous ne regreterrez pas le voyage.

Par BERTHOLD, le 18 mars 2008

Nous retrouvons Alix dans une nouvelle aventure palpitante où elle se montre un peu moins en forme (non les siennes n’ont pas de soucis) qu’à l’accoutumée. En fait, le péril qui pèse sur l’ordre des Tigresses Blanches, joue aussi sur le dynamisme de notre Alix. On aurait pu penser qu’elle allait douter d’elle-même mais ses sens d’espionne n’ont jamais été aussi affûtés.
Wilbur et Conrad nous servent une histoire détonante qui nous fait voyager de Shangaï à Londres en mettant en scène des agents britanniques qui ont juré la perte des Tigresses pour sauver l’empire. Pour rappel nous sommes en 1947 et l’empire vit ses dernières heures. L’histoire concoctée laisse peu de place au répits, on ne prend pas le temps de s’arrêter pour admirer les paysages. Et il faut dire que même le lecteur se prend à douter avec Alix et surtout d’Alix. Comme d’habitude le dessin ne souffre pas de critiques, et c’est avec plaisir que l’on retrouve la sublime Alix et ses non-moins sublimes consœurs. Et avec un titre comme l’année du Phénix les auteur joue sur une ambiguité, qui se relèvera entre l’ordre des Tigresses Blanches ou de l’empire Britannique.
Même si l’humour n’est pas présent sous forme de gags, les situations et les personnages donnent des situations souvent cocasses parfois décalées. Mais c’est vraiment sur le plan de l’espionnage que l’année du Phénix se montre réussi avec des situations rocambolesques. Il ne demeure qu’une certitude, en Chine rien n’est certain.

Par Eric, le 2 février 2008

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