TINTAGEL
Yseut la blonde

Tout le monde connait, au moins de nom, Tintagel, chateau d’origine d’Arthur Pendragon, qui vit la naissance de la légende arthurienne. Mais c’est à découvrir une autre légende que nous invite Rodolphe, celle de Tristan et Iseult, couple mythique dont l’histoire foisonnante alimente un récit touffu.

Par olivier, le 3 août 2012

Publicité

Notre avis sur TINTAGEL #1 – Yseut la blonde

Tristan voit le jour en de tristes circonstances, son père le Roi Rivalen est mort, assassiné par son ennemi juré, le Duc Morgan. Sa jeune épousée, fille de son allié Marc, roi de Cornouailles, quitte ce monde quelques jours après l’accouchement.
Elevé dans l’ignorance de ses origines, le jeune homme se retrouve en Cornouailles à la cour de Marc, ignorants l’un l’autre leur parenté.
Une fois révélés leurs liens du sang, Tristan sera volontaire pour devenir le champion de son oncle de roi afin de le débarrasser de Morholt, envoyé du Roi d’Irlande pour percevoir son tribu de 300 jeunes gens et 300 jeunes vierges. Bien qu’ayant vaincu le géant, Tristan se meurt d’empoisonnement et décide de quitter le monde sur une barque à l’instar des rois nordiques. Mais le funeste destin n’est pas prêt encore à s’emparer de l’âme du jeune homme, recueilli par des pécheurs, il se retrouve à la cour d’Irlande où la belle Iseult le soigne.
Ainsi se poursuit le récit avec un cheveu blond de la belle, un dragon et un filtre d’amour, la légende est riche et Rodolphe ne nous épargne aucun rebondissement.
La mise en scène de la légende aux multiples versions à un coté didactique certes intéressant mais un peu terne, il y manque un souffle de passion.
L’accumulation d’événements, aussi spectaculaires ou dramatiques qu’ils soient ne sont pas le gage assuré d’une aventure passionnante. Peut être le récit manque t’il d’une respiration dont aurait eu besoin le lecteur, avec un peu moins de voix off et un peu plus d’espace.
Le dessin de François Allot, classique en l’occurrence, cadre fort bien avec l’image historique du récit et, si on le sent un peu à l’étroit dans ces 48 pages, il met en scène le récit avec talent et ses cases de combat sont puissantes et pleines de fougue.
Voilà un premier volume qui laisse un gout mitigé, entre grand récit d’aventures et vulgarisation littéraire.

Par Olivier, le 3 août 2012

Publicité