TINTIN
Le crabe aux pinces d'or
Les inséparables Dupondt enquêtent sur la mort d’un marin qui travaillait à bord d’un bateau nommé le Karaboudjan. Dans les maigres indices qu’ils ont récoltés se trouve un morceau de papier déchiré sur lequel apparaît le dessin d’un crabe. Ce bout de papier anodin captera l’attention de Tintin qui mettra à jour tout un trafic d’opium. Une aventure qui le mènera des quais européens jusqu’au beau milieu du désert marocain.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
Notre avis sur TINTIN #9 – Le crabe aux pinces d’or
"Le crabe aux pinces d’or", c’est avant tout une aventure, parmi toutes celles qu’on leur connaît, du célèbre reporter Tintin et de son petit chien Milou. On ne les présente plus, et j’oserais presque dire qu’il n’est même pas besoin de s’étendre sur la qualité du scénario et du dessin, étant donné que chacun, normalement, a déjà son avis là-dessus !
Ce tome est très intéressant car il nous fait faire la connaissance de deux personnages importants dans la suite de l’œuvre d’Hergé. Il s’agit de deux capitaines. L’un deviendra un fidèle ami du jeune reporter, Archibald Haddock, le capitaine aux fameux jurons. L’autre restera au contraire l’un des ennemis jurés de Tintin, Allan Thompson.
Les deux hommes sont d’ailleurs très liés au début de cet épisode : Allan se sert de l’alcool pour éviter qu’Haddock puisse ouvrir les yeux sur ce qu’il manigance. Comme quoi… Sans Allan, Haddock serait-il ce qu’il est devenu ?! 😉
Toujours d’actualité, d’une certaine manière, cette aventure, comme les autres, voit triompher le bien contre le mal, tout cela dans un nouveau décor. La formule Hergé. Elle a fait ses preuves.
On rapporte qu’Hergé serait particulièrement content d’une des cases de cette BD. Il s’agit de celle montrant, dans les dunes du désert, la débandade des soldats arabes devant l’assaut (éthylique) du capitaine Haddock. On y voit des personnages qui sont chacun, dans leur mouvement, à un stade de ce mouvement (de couchés, ils passent à genoux, puis se lèvent pour enfin fuir vers l’arrière). Cette case comporte en effet une succession d’images qui la fait ressembler à la bobine d’un film ! Plusieurs cases en une seule, quoi. Quel talent.
Par Sylvestre, le 4 novembre 2005