Tintin, Hergé et le cinéma
On a vu Tintin projectionniste dans les aventures qu’il a vécues au Congo. On a entendu Hergé se dire particulièrement fier d’une vignette dont la conception est très cinématographique. On a vu le reporter du Petit Vingtième en dessin animé et même de chair et d’os dans Le mystère de la toison d’or et dans Les oranges bleues. Et ce n’est pas tout ! On le découvre sur écran en "motion capture"… Entre Tintin et le septième art, voyez-vous, c’est donc une vieille histoire. Philippe Lombard se propose de vous la conter…
Par sylvestre, le 24 octobre 2011
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Scénariste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782361040567
Notre avis sur Tintin, Hergé et le cinéma
Philippe Lombard est un passionné de cinéma et avant cet ouvrage, il en a écrit d’autres dont les sujets sont le plus souvent en rapport avec la télévision ou le septième art. En abordant cette fois-ci les thèmes de Tintin, Hergé et le cinéma et en voyant distribué son livre dès septembre 2011, l’auteur savait que son essai allait paraître en même temps que le cortège d’autres écrits qui devaient sortir pour préparer, accompagner ou faire écho au film Tintin de Steven Spielberg dont l’avant-première mondiale a été donnée à Bruxelles le 22 octobre, soit quatre jours avant sa sortie en salles (en France, en tout cas).
En plus de coller à cette actualité cinématographique par le calendrier et par le contenu dont une bonne partie traite (et c’est compréhensible) de la superproduction tintinesque du père de E.T. et de Indiana Jones, Tintin, Hergé et le cinéma ne demande qu’à s’inviter dans la bibliothèque des très nombreux tintinophiles aimant lire encore et toujours plus à propos de leur héros et aimant s’enrichir ou s’amuser de ce qui peut bien être écrit encore qu’ils n’avaient pas déjà lu ici ou là sur le plus célèbre des reporters du neuvième art !
Cela dit, on n’est pas dans Tintin, Hergé et le cinéma dans un exercice trop psychanalytique ou trop philosophique comme on en a vu d’autres, mais plus dans un travail de recolement documentaire visant à relever que l’art hergéen était très cinématographique dans sa conception, visant à être le plus exhaustif possible sur les différentes vies qu’a pu avoir Tintin à l’écran et visant à nous parler, comme je vous le disais plus haut, du Tintin de Spielberg et de plein de petites choses qu’il faut savoir sur cette aventure de longue haleine doublée d’une prouesse technique et la plus respectueuse possible de l’œuvre de Hergé.
Ce livre Tintin, Hergé et le cinéma se lit très bien. Le style narratif n’est pas lourd et les innombrables citations et références qu’on y trouve forcément savent se faire discrètes : ne demandant pas au lecteur d’avoir l’œil sans arrêt en train de chercher la cible d’une nouvelle astérisque. Le contenu est en outre très intéressant et l’est à plus forte raison pour les tintinophiles "non experts à 200%" qui ne savent pas déjà et apprendront donc avec plaisir bien des choses. Notamment sur toutes ces tentatives successives (avortées ou non, réussies ou non) de faire vivre Tintin à l’écran du vivant de Hergé.
Le seul reproche qu’on pourra faire à ce livre, c’est de ne pas proposer d’iconographie quand quelques visuels auraient été bienvenus surtout lorsqu’il s’agit de Tintin "à l’image" ! Mais cette faiblesse ne devra ni décourager le lecteur de se lancer dans cette chasse, ni le faire hésiter à se procurer cet opportun Tintin, Hergé et le cinéma des éditions Democratic Books !
PS : Dessin de couverture par Stanislas Barthélémy.
Par Sylvestre, le 24 octobre 2011
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