TOKYO, FIN D'UN MONDE
Tome 2

Sur ce deuxième volet, c’est au tour de Miho Omori de faire la couverture. Le principe est le même que précédemment : un portrait du personnage sur fond blanc avec quelques pointes de rouge. Je n’aurai qu’un mot : magnifique.

On poursuit donc la quête de Yuma Oda visant à sauver le futur. Après avoir tout mis en place, l’histoire se concentre désormais sur l’assassinat de Miho Omori ainsi que sur le rôle que Saegusa va jouer dans le présent comme dans le futur.
Si le premier tome avait pour rôle de résoudre les mystères afin d’installer le scénario, c’est ici tout l’inverse. L’auteur fait le flou afin de mettre en place l’intrigue.

Les aller-retours dans le temps se font moins fréquents que dans le premier volet ce qui, souvenez-vous, avait tendance à casser le rythme de lecture.
Malheureusement l’éditeur n’aura pas fait d’effort pour régler le souci de mise en page et on reste donc avec des bulles complètement illisibles pour autant qu’on ne veuille plier le manga comme un forcené.

À l’instar de son grand frère, ce deuxième tome offre un dessin toujours aussi joli. Le côté réaliste du coup de crayon facilite vraiment l’immersion. Ajoutez à cela, des plans en contre-plongée, des planches post-apocalyptiques en pleine page, et vous avez maintenant besoin d’une deuxième lecture pour profiter vraiment du talent de l’auteur.
Ceci étant, si le style très froid de Junichi Noujou était particulièrement adapté au premier tome, il manque ici cruellement d’émotions. Quoiqu’il se passe on a l’impression que ça ne fait ni chaud ni froid aux personnages.

Ainsi, ce deuxième tome s’inscrit dans la suite logique de la série : un ensemble mitigé mais qui vaut quand même le coup qu’on s’y arrête.

Par boukrou, le 12 septembre 2011