TOKYO RIVER'S EDGE
Volume 1
L’agence de privé Okawabata se trouve au coeur de Tokyo. Elle est composé de trois personnes, la jolie secrétaire Megumi, Takeshi Muraki qui mène les enquêtes à l’extérieur et le "patron" qui se sert de son énorme réseau pour trouver les pistes nécessaires. Mais, grâce à sa réputation ils se retrouvent souvent avec des enquêtes quelque peu étranges, comme de retrouver un livreur de Soba qui ressemble à Elvis, trouver un Love Hôtel avec de pièces pour voyeurs avec des vitres sans teint…
Par fredgri, le 10 octobre 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756001753
Notre avis sur TOKYO RIVER’S EDGE #1 – Volume 1
Au premier abord, le dessin et le "pitch" de présentation me branchaient bien. Un numéro un, idéal pour découvrir une série à base d’enquêtes un peu décalées, pourquoi pas !
Cependant on se rend très vite compte tout d’abord, que les chapitres, qui font une vingtaine de pages, sont finalement assez courts et n’offrent pas d’histoires très profondes. De plus, les scénarios sont très embryonnaires, n’allant que très rarement au fond des idées. Elles suivent un même canevas, le client se présente, propose son affaire qui forcément est assez étrange, Takeshi part enquêter et le patron, grâce à son réseau, trouve la piste qui débloque tout… On a sans cesse le sentiment qu’il y a matière à développer des personnages un peu bizarres, des situations qui pourraient être davantage porteuses, mais que finalement on passe chaque fois à côté de quelque chose de réellement captivant.
D’autant qu’encore une fois, c’est très répétitif, les caractérisations sont très sommaires et c’est dommage, car justement, en consacrant davantage d’espace aux récits il y aurait moyen de développer les intrigues, de profiter pleinement du potentiel qui est systématiquement gâché…
En modérant la comparaison, si je prends l’exemple de Master Keaton on a des enquêtes atypiques qui ouvrent sur des idées, sur un personnage qui prend du relief au fur et à mesure, qui ne s’embourbe pas dans des stéréotypes…
Résultat, Tokyo River’s Edge a tout pour devenir une excellente série bien décalée et passionnante, mais ce premier volume ne montre aucunement le potentiel qui s’y cache.
En revanche, le dessin de Tanaka est réellement très bon, un réalisme assez doux et vivant, avec un très bon sens du détail, des décors et du découpage ! Ses personnages sont très expressifs et c’est clairement le plus de cette série en devenir !
Donc nous verrons avec le prochain volume si la formule évolue…
Par FredGri, le 10 octobre 2014