TONY CORSO
Prime Time

Depuis plusieurs années, les starlettes révélées par le petit écran se multiplient et nous envahissent. Dustin est l’un d’eux. Il a gagné l’une des émissions de télé-réalité de chanson et baigne maintenant dans la coke, le luxe et les filles… le bonheur pour une rock’n roll star… (« Rock’n roll star », Damien Saez).
Jusqu’au jour où celui-ci reçoit des menaces de mort anonyme. Un compte à rebours pour être plus exact, dont l’échéance est fixée au jour de son « prime » final.
Sur les conseil d’Anémone de Machinchose (cf tome 1), le jeune rockeur fait appel a Tony pour mettre un terme a cette mauvaise plaisanterie.
Pour Tony, tout commence bien. C’est une enquête simple, très rapide et bien sur très rentable.
Mais finalement, les choses ne sont pas si simple et Tony n’est pas loin de se perdre…

Par mat, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TONY CORSO #2 – Prime Time

Aaaaa… quel plaisir…
J’avais déjà fortement remarqué le tome 1 qui avait tout de la bd sympa et bien ficelée.
Mais ce deuxième tome achève totalement de me convaincre. Tony est un personnage mystérieux et extrêmement charismatique. Il a cette « classe » que l’on retrouve dans les propos de héros comme celui de Blacksad, en particulier lorsqu’il remet en place cette starlette à la grosse tête.
On suit avec plaisir et facilité cette nouvelle enquête. L’intrigue se dénoue peu a peu en laissant entrevoir le final. Le traditionnel bilan dans les dernières pages parait presque obsolète, mais pensons un peu aux pauvres lecteurs qui ont abusé des émissions de télé-réalité ;o)
Le traitement graphique est bon, j’aime beaucoup le découpage qui est paradoxalement « d’une simplicité complexe » : Berlion n’use pas de spectaculaires effets de cases qui se mélanges ou de double pages comme on peut parfois le trouver. Le montage des planches est traditionnel mais au sein de celle-ci, l’agencement général est parfois complexe.
Mais la lecture n’en souffre jamais… au contraire…
Voilà de la bd de divertissement, traditionnelle mais intelligente. Et pour éviter que la bande dessinée ne suive le chemin du petit écran, voilà le genre d’album auquel on peut s’intéresser.
Je viens en plus de m’apercevoir que scénariste et dessinateur ne font qu’un : Berlion.
Coup de chapeau.

Par MAT, le 3 juin 2005

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