TOTENDOM
Acte I

Sauvé de la mort par Dante et Jeanne alors qu’ils ne sont que des enfants, Darius règne aujourd’hui en maître ou presque sur son royaume. Un ultime combat contre des hordes barbares va bientôt lui donner le pouvoir absolu et la sécurité pour son peuple. Dante devenu son meilleur général et Jeanne vont partir à la tête de ce dernier assaut. Tous deux sont de valeureux guerriers adulés par le peuple, peut-être un peu trop au goût de Darius pour leur plus grand malheur. Jeanne qui est enceinte de Dantes, tente de le convaincre de plus de prudence en pure perte …

Par Isa, le 1 janvier 2001

2 avis sur TOTENDOM #1 – Acte I

J’adore le dessin « très encré, noir », parfois rude et la mise en couleur contrastée, mise en valeur par les grosses zones sombres et réciproquement…
Halalaaaaaaaaaa, la mise en couleur !!! Des associations de rouges vifs et de gris vert kaki, où des pages de jaune qui ressortent grâce au noir de l’encrage etc., des ambiances, une lumière, des ombres, de l’émotion … et côté dessin des paysages, des impressions d’espace, etc … Une couleur pour chaque émotion, à vous de les découvrir ;o)
Et quand on y regarde de plus près pour autant les sujets sont davantage suggérés que dessinés dans le détail, c’est l’impression produite dans son ensemble à chaque fois que l’on tourne une page qui semble privilégiée, en tout cas c’est comme ça que je l’ai ressenti et c’est vraiment très efficace !!!
Le scénar est bien mené, mystère, guerre, passion… la question se pose de savoir finalement ce qu’il peut sortir de la violence et la destruction même pour une bonne cause… intrigues, trahison, combats à l’épée, champs de bataille, désespoir … un autre avenir …
Vraiment une bande dessinée qui ne m’a pas laissée indifférente et que j’ai et aurai encore plaisir à relire et à feuilleter ne serait-ce que pour la charge émotionnelle produite par le style du dessin et le choix des couleurs.

Par Isa, le 27 mai 2005

Dans ce premier tome on retrouve tous les ingrédients de la fresque épique : des guerriers sanguinaires, un empereur avide de conquêtes, de la sorcellerie, des trahisons, une histoire d’amour…Malgré cette trame classique, cette série sort des sentiers battus.
Gabriel Delmas pousse la dramaturgie à son paroxysme et raconte une histoire des plus sombres. Violence et cruauté sont omniprésentes dans les relations entre les personnages, et le scénariste possède un vrai talent pour mettre en avant ce que les hommes peuvent avoir de plus mauvais en eux. Il baigne l’ensemble dans une mythologie macabre et démoniaque avec en bémol des textes et dialogues parfois un peu obscurs et ampoulés.
Le dessin de Robin Recht est lui, particulièrement bien adapté avec ses couleurs sombres et volontairement ternes dont seul le rouge (sang bien sur) ressort. Son découpage est d’une rare efficacité et il alterne les visions grandioses avec les gros plans oppressants.
A noter que la sublime couverture de l’album est signée par Alex Alice. Celui-ci est ainsi remercié par les auteurs en postface de même que Matthieu Lauffray. La filiation avec ces deux personnages et leurs séries (le troisième testament et prophet notamment) est d’ailleurs évidente, ce qui n’est pas le moindre des compliments !
Une série à suivre donc.

Par Arneau, le 28 mars 2007

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