Tour de force
Roland, Eugène, Léon, Louis et les autres qui font l’histoire du Tour de France se remémorent souvenirs et anecdotes au milieu des rires, des larmes, des efforts surhumains parfois, des coups de pouce,et des coups durs.
C’était les premiers tours de France, ceux d’avant et juste après 14-18.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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ISBN :
2745917552
Notre avis sur Tour de force
Cette année2005 voit les bandes dessinées fleurir sur le thème du cyclisme. Certes, le milieu a besoin de se redorer un blason à force de coups médiatiques défavorables dénonçant l’usage des produits dopants notamment.
Quoi qu’il en soit, labd s’en mêle. Et les auteurs de bd ont tous eu le même réflexe, celui de se souvenir des débuts épiques et passionnants de ce Tour de France, si dur au début d’ailleurs qu’en l’occurrence Frédéric Kinder intitule son ouvrage Le Tour de Force.
Du même coup, on rend à César ce qui lui appartient et les premiers cyclistes se voient rendre leurs lettres de noblesse devant leurs efforts, leurs douleurs et leurs victoires.
Tant de volonté et de courage ne devaient pas être effacés par les dernières générations, c’est donc chose faite avec plusieurs albums de différents auteurs et éditeurs.
L’album de Kinder est assez touchant dans son format et dans son mode d’expression. Plutôt moins que trop, le trait pourtant suffisant détaille la course et les concurrents. Le dessin déjà personnel de Frédéric Kinder avec des visages en enclume, aux mentons larges et chaleureux fendus de grandes bouches stylisées tels les nez chez Peyraud, exprime autant la passion de ces sportifs que la difficulté des épreuves.
Plein de mouvement et d’émotion, le dessin est expressif, posé sur fonds de différentes couleurs et orné parfois de silhouettes ou ombres chinoises particulièrement sympathiques.
A la façon d’un cartoon, un train passe tambour battant et un side-car très « Aristochats » déboule à fond monté sur coussin d’air.
Bref, que du bonheur dans tous les détails et même si cet album n’est pas le plus significatif sur le sujet (l’Aigle sans Orteil de Lax et la rétrospective du travail de Pellos éditée par Vents d’Ouest étant des musts ! ) il se lit avec plaisir et donne envie d’y retourner.
A découvrir.
Par MARIE, le 19 juillet 2005