Tout va pour le mieux
Rencontres amoureuses, anecdotes zoophiles, de couple, déconvenues sexuelles, pédophilie, drame d’un soir… Tiffany Cooper a concocté un recueil d’histoires qu’on lui a raconté ou qui lui sont arrivées personnellement.
Par geoffrey, le 7 octobre 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756057637
Notre avis sur Tout va pour le mieux
Racoleur, un aspect téléréalité, entre zapping et ragots, Tout va pour le mieux est un recueil destiné à un lectorat jeune, entre la fin d’adolescence et la petite trentaine. Décousu, sans fil rouge, ni chute au bout de ses 120 planches, il peut étonnamment se lire indéfiniment en l’ouvrant à n’importe quelle page.
La seule ligne qui se dégage concerne la propre histoire de l’auteur distillée par petites touches : cours aux beaux-arts, vie étudiante, embauche, entrée dans la vie active, etc. Mais le principal n’est pas là.
Le fond est parfois léger, parfois glauque, pathétique, désenchanteur et peu reluisant des tendances humaines. A ce titre, les histoires de pédophilie reviennent souvent et mettent mal à l’aise. Mais l’auteur ne juge pas (ou peu). Elle raconte l’histoire et laisse, pour le mieux, le lecteur faire le reste du chemin.
En fait, à travers un dessin à la Pénélope Bagieu et des couleurs uniquement en niveaux de gris, on sent que l’auteur pose des jalons et apprend à exprimer la complexité des émotions en présence. Si les histoires de Tiffany possèdent déjà un certain ton et un style affirmé, son recueil s’apparente davantage à une esquisse ou à un exercice de style. Je vois ici, pour ma part, une œuvre intermédiaire d’une artiste prometteuse. En attente de confirmation donc.
La seule ligne qui se dégage concerne la propre histoire de l’auteur distillée par petites touches : cours aux beaux-arts, vie étudiante, embauche, entrée dans la vie active, etc. Mais le principal n’est pas là.
Le fond est parfois léger, parfois glauque, pathétique, désenchanteur et peu reluisant des tendances humaines. A ce titre, les histoires de pédophilie reviennent souvent et mettent mal à l’aise. Mais l’auteur ne juge pas (ou peu). Elle raconte l’histoire et laisse, pour le mieux, le lecteur faire le reste du chemin.
En fait, à travers un dessin à la Pénélope Bagieu et des couleurs uniquement en niveaux de gris, on sent que l’auteur pose des jalons et apprend à exprimer la complexité des émotions en présence. Si les histoires de Tiffany possèdent déjà un certain ton et un style affirmé, son recueil s’apparente davantage à une esquisse ou à un exercice de style. Je vois ici, pour ma part, une œuvre intermédiaire d’une artiste prometteuse. En attente de confirmation donc.
Par Geoffrey, le 07 octobre 2014
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