Toutes mes nuits sans dormir
La New-Yorkaise Leslie Stein est chroniqueuse, barmaid et musicienne dans un groupe. Elle est aussi une passionnée de dessin qui, en 2016, s’est mise au défi de dessiner une page par jour. Dans Toutes mes nuits sans dormir, on est spectateur du résultat de ce marathon graphique dont la mise en couleur éblouit à la manière d’un bocal transparent dans lequel brilleraient mille appétissants bonbons acidulés !
Par sylvestre, le 8 octobre 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756091754
Notre avis sur Toutes mes nuits sans dormir
Le style est assez spécial, avec ces personnages dont le visage n’est dessiné que partiellement, et ce sont finalement les couleurs qui donnent forme et relief – et donc vie ! – aux sujets dessinés. Feuilleter rapidement l’ouvrage invite vraiment à s’y plonger : ça y grouille de vignettes (sans cases) et les couleurs ne se cantonnent pas à embellir les dessins mais relèvent aussi de très nombreux textes au fil des pages ! Explosion de teintes ! Au point de vouloir comparer cette oeuvre, mais est-ce forcément super flatteur ?!, à un tableau qui aurait été peint multicolore… "à la brosse à dents" ! ^^
On salue d’ailleurs en passant l’énorme travail de traduction et d’adaptation qu’il a fallu fournir pour que cette VF soit aussi pétillante que la VO ! Chapeau à ceux qui se reconnaîtront !
Là où la surprise est moins bonne, c’est qu’au niveau de l’intérêt, "on n’y est pas vraiment"… Les histoires et autres petites anecdotes qui nous sont contées ne sont pas vraiment intéressantes et ne nous apprennent pas grand-chose sur qui ou sur quoi que ce soit. Le genre de bouquin qui parlera malheureusement plus aux ami(e)s de l’autrice qu’au lecteur lambda. Dommage.
On en vient donc à se dire que c’est peut-être pour le jeu du défi ou pour la "prouesse" qu’a été publiée cette bande dessinée plus que pour ce qu’elle apporte aux lecteurs et/ou au neuvième art. C’en est presque gênant ; on se surprendrait presque à penser que l’édition, c’est parfois un peu des ascenceurs qu’on s’envoie et qu’on se renvoie entre copains…
Ou quand les bonbons acidulés ont finalement un petit arrière-goût amer. Surtout à plus de 25 euros le paquet de bonbons !
Par Sylvestre, le 8 octobre 2017