TRACKER
Rouge Casino
Lorsque nous mourons, que devient ce que nous nommons l’âme ?
Elle est immortelle : depuis des milliers d’années, chaque fois, elle retourne au tribunal de la balance, qui décide ce qu’elle doit devenir : des pénitences sont prononcés si la personne a tué pendant son séjour terrestre, etc.
Cependant, sous ce couvert d’immortalité, l’âme reste fragile et à la merci de terribles chasseurs : les Mangeurs d’âmes.
Pour nous protéger, seuls restent les trackers.
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Sortie :
-
ISBN :
2845656254
Publicité
3 avis sur TRACKER #1 – Rouge Casino
Ce qui m’a attiré en premier dans cette BD, c’est plus le résumé de l’histoire que la couverture vraiment flashie.
En effet, j’ai tout de suite accroché à cette conception d’un autre monde (l’au delà ?), qui serait lui même régit par des règles bassement matérielles, où les esprits qui y viveraient (les anges?), travailleraient comme sur Terre dans des bureaux, et apprécieraient de boire un bon vieux verre d’alcool…
Cette vision de « Paradis » n’est pas nouvelle, mais est ici abordée sous un autre angle, qui donne naissance à cette histoire de Trackers en chasse des esprits pervertis.
Bref vous l’aurez compris, j’ai vraiment bien aimé cette histoire qui commence sur les chapeaux de roues.
Coté dessins, rien à redire. Bien réalisés, dans un style assez lisse mais qui colle très bien à l’histoire. Les couleurs sont également très sympa et enrichissent superbement certaines scènes. J’aurais juste un petit reproche sur certains passages d’actions dont le découpage est un peu trop saccadé à mon gout.
Au final, un très bon début pour cette nouvelle série.
Par RONAN, le 28 mars 2004
Pas mal pour un début !
J’ai bien aimé cette histoire d’éternité de l’âme, éternelle réincarnation de l’Homme en… Homme ou bien une autre créature ! C’est très amusant mais aussi très astucieux, la manière d’expliquer la réincarnation, le cycle éternel de la vie…
Les dessins sont pas mal du tout, mais je trouve que les effets informatiques sont trop présents ; on gagne en qualité (ombre, finesse) ce qu’on perd en « artisanal ». C’est un peu trop lissé pour moi, même si ce n’est pas franchement gênant pour la lecture.
Ce qui l’est un peu plus, c’est la narration. Bien que le sujet soit intéressant et amusant à plus d’un titre, les enchaînements ne sont pas toujours très fluides. De même pour les explications ; peut-être en apprendrons-nous plus dans les tomes suivants, mais il reste des zones d’ombres à la fin de ce premier tome. Ça va sans doute s’éclaircir dans la suite, patientions donc un peu…
Par contre, celui qui m’a bien fait rigoler, c’est Chavez qui se retrouve réincarné en chien pour pénitence des crimes qu’il a commis sur Terre. Hilarant ! On a du mal à ne pas penser au toutou de MIB, mais je préfère largement celui-là avec sa tête de roquet famélique !
Par PATATRAK, le 12 février 2004
Contrairement à Patratak, j’ai bien bien apprecié les couleurs, ce petit côté lissé qui gomme les éventuelles imperfections du dessin. D’ailleurs dans les couleurs, ce qui me plait le plus ce sont les glyphes qui ornent le corps d’El’a, la tracker de classe oméga. C’est vrai que cela la met agréablement en valeur, sans dévoiler la moindre parcelle de son anatomie … hum hum ;o)
Pour le scénario, on retrouve Nicolas Tackian, qui a déjà commis Relais & Mago, avec sa foultitude de clins d’oeils ciné et autres. Et sur Tracker, il ne semble pas déroger à la règle, en glissant ça et là des petits emprumpts au monde du septième art, dont je ne regrette absolument pas la présence, tant c’est bien fait. Le roquet famélique en est un, et j’avoue que ça m’a bien fait rire ;o)
Placer l’univers de cette bd entre l’entremonde et le monde réel est certes une idée qui a déjà vécue, mais elle est ici traitée de façon convaincante et bien rythmée.
Les dessins sont assez dynamiques, avec un trait souple et efficace, sans fioritures, et j’avoue que ça ne me deplait pas. C’est simple, mais après tout, inutile de se compliquer la vie. Il faut noter d’ailleurs que Louis Xavier Valton est le dessinateur qui a réalisé le quatrième opus de la série Bloodline chez Vents d’Ouest, rien que ça, que j’avais assez apprecié également.
Au final, un bon petit album qui se démarque du lot sans pour autant être un opus exceptionnel, ça se laisse lire sans difficulté, et l’intrigue est bien menée. Un album bien équilibré que je recommande, ça se lit sans problème et on passe un bon moment.
Par Siam l'Archiviste, le 10 mars 2004
Publicité