TRAINS DE LÉGENDE
Le Transcontinental
Au tout début de l’année 1863, la Central Pacific Railroad Company associée à la ville de Sacramento fêtent dans la liesse le lancement de la construction de la première voie ferrée transcontinentale. Ce projet d’envergure marque le début d’une grande aventure qui doit permettre de rejoindre, 3000 km plus loin, la ville d’Omaha. Afin de percevoir les subventions gouvernementales, les initiateurs dont le fameux Leland Stanford doivent avoir posé soixante kilomètres de voie. Comptant sur le financement prévu et sur la motivation des ouvriers, ils espèrent surmonter le premier écueil représenté par la Sierra Nevada. D’autres problèmes de taille vont vite faire leur apparition générés par la guerre de sécession qui sévit et qui perturbe les approvisionnements. De même, la raréfaction du nombre de travailleurs oblige la compagnie à recourir à la main d’œuvre chinoise. Par ailleurs, les intempéries gênent considérablement l’avancée du chantier. Enfin, la guerre se terminant, une autre compagnie menée par le général Dodge, l’Union Pacific Railroad, se lance aussi dans la course aux travaux, cette fois-ci côté Est. Deux hommes, le comptable William Dawney et l’ancien militaire Terence Nichols, vont vivre indépendamment chacun à leur niveau et au jour le jour cette équipée surhumaine.
Par phibes, le 7 novembre 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302042650
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Notre avis sur TRAINS DE LÉGENDE #2 – Le Transcontinental
Après l’Orient-Express, c’est au tour du fameux Transcontinental d’être évoqué au travers de la série-concept de chez Soleil intitulée Trains de légende. Pour cette occasion, Richard D. Nolane et Diego Olmos cèdent leurs places au profit de Jean-Charles Gaudin (Marlysa, Phoenix, Les arcanes du Midi-Minuit…) et Francesco Mucciacito qui, ensemble, ont accepté de mettre en lumière l’histoire de ce train ou plutôt de cette voie ferrée au long cours créée dans les années 1860 sur le continent américain.
Pour cette évocation, Jean-Charles Gaudin a souhaité collé au plus près à la réalité historique, s’octroyant le droit, grâce à une recherche documentaire indubitable, de faire intervenir les personnalités qui ont été à l’origine de la création et de la mise en circulation de cette voie ferrée économiquement porteuse (voir également le cahier de fin d’album) et de relater selon des faits temporellement bien précis Toutefois, afin de ne pas donner une vision trop spécialisée et littérale à son récit, le scénariste a décidé de l’alimenter de deux destinées fictives, celles de Dawney et de Nichols, deux protagonistes rendus témoins des différentes péripéties contées.
Bien que ces deux derniers personnages ne soient pas générateurs de faits aventureux hyper haletants, on pourra tout de même concéder que cet album bénéficie d’un certain intérêt. Pour cela, on pourra se focaliser sur l’histoire du fameux train (véritable héros de cette épopée) et des deux compagnies concurrentes qui se veut des plus instructives. A cet égard, on ne manquera de saisir les difficultés d’un tel projet d’une ampleur considérable, souvent mis sur la sellette et aux répercussions humaines et environnementales souvent tragiques. Aussi, on en ressortira en se disant que l’essentiel est dit, et ce à la faveur d’une voix-off assez prégnante et des dialogues bien évocateurs.
La partie graphique est assurée par Francesco Mucciacito, jeune artiste d’origine italienne qui fait son entrée dans le monde de la bande dessinée française grâce à cet album. Ce dernier nous dévoile un potentiel non négligeable qui permet de lui accorder une propension au dessin réaliste bien maîtrisée. Là-aussi, on perçoit que son intervention picturale est basée sur des travaux documentaires, technique qui lui donne l’occasion de titiller un détail très profitable.
Un album sur une performance technique et humaine impressionnante, somme toute agréable à parcourir et qui répond parfaitement au concept de la série.
Par Phibes, le 7 novembre 2014
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