TRAJECTOIRES
Deux tours d'horloge

Le samedi 11 juin 1955, François Rossi, propriétaire d’un garage, amène son fils Vincent sur le circuit du Mans pour assister à la course. Avant le départ, ils visitent les stands et peuvent approcher des voitures pour les admirer grâce à Monsieur Veyron, une connaissance.
Lors du départ, François envoie son fils chercher des boissons. Et c’est à ce moment là qu’a lieu le drame, à 18h28. La voiture numéro 26 percute la numéro 20 et l’envoie s’écraser dans les tribunes, faisant de nombreuses victimes dans le public, dont le père à Vincent.
1962. Vincent travaille dans le garage dont son père était propriétaire et qui a été revendu à l’un des employés de l’époque. Il en profite aussi pour finir de retaper une Bugatti 35 sur laquelle travaillait son père.
Vincent traine avec une petite bande de "blousons noirs". Un jour, alors que son patron revient de vacances plus rapidement que prévu et qu’il voit comment Vincent et l’autre employé se la coule douce, il pique une colère. il s’en prend à Vincent qui, sur un coup de tête, décide de partir et de ne plus travailler là.
Le destin, sous la forme d’une panne mécanique, va le mettre sur la route du comte de Perray, un riche industriel en aéronautique et grand collectionneur de voitures anciennes. Ce dernier est sur le point de lancer son écurie de course automobile.

Par berthold, le 1 juillet 2012

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Notre avis sur TRAJECTOIRES #1 – Deux tours d’horloge

Après nous avoir entrainé sur les mers du globe avec la série HMS, Roger Seiter et Johannes Roussel vont nous emmener sur les circuits automobiles, au volant de belles cylindrés dans les années 1960, grâce à leur nouvelle série intitulée Trajectoires.

Le premier tome démarre d’une façon fort spectaculaire avec cet accident dramatique qui a lieu en ce jour de juin 1955 pendant la célèbre course, les 24 heures du Mans. Roger Seiter nous présente ainsi le drame qu’a vécu le héros de cette série, Vincent Rossi.
Puis, nous irons en 1962, pour le suivre dans sa jeunesse. on le découvre "blouson noir" et jeune garagiste. En effet, le jeune homme a gardé la passion des automobiles malgré le drame qui a couté la vie à son père. Seiter nous présente les autres personnages principaux de cette série comme Eddie, l’ami de Vincent ou encore le Comte de Perray qui va chambouler la vie de Vincent.

Peu à peu, le scénariste place son intrigue et nous fait savoir qu’un drame se prépare. Il nous décrit aussi la vie autour des courses automobiles en ce temps là et en profite pour nous dépeindre tout un pan d’histoire. On y croise des célébrités comme Johnny Halliday ou on entend parler de tel ou tel star comme Eddy Mitchell ou Marylin Monroe (1962 étant l’année de sa mort).
C’est passionnant.

Le tout étant superbement mis en image par Johannes Roussel qui a changé son style et sa mise en couleur. Des navires de sa majesté au XVIIIème siècle aux belles voitures du XXème siècle, rien n’arrête le dessinateur. Cette période semble l’inspirer au plus haut point !

Trajectoires démarre sur les chapeaux de roue et enrichit la collection Plein gaz de Glénat.
Une bonne surprise que je vous invite à découvrir sans hésiter !

Par BERTHOLD, le 1 juillet 2012

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