Transformers (vo)
Volume 1

(Regroupe les Transformers 1 à 6)
Alors qu’ils se préparent à observer les étoiles ensemble, Spike et sa copine Carly sont surpris par un soudain éboulement qui leur révèle qu’un étrange vaisseau spatial s’est écrasé pendant la nuit. A son bord, ils découvrent d’étranges robots géants qui s’affrontent au nom d’une quelconque guerre. Très vite, le conflit déborde pour entraîner les deux jeunes dans une course poursuite, au côté du charismatique Optimus Prime et ses alliés contre Starscream et ses Decepticons…

Par fredgri, le 2 mai 2024

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Notre avis sur Transformers (vo) #1 – Volume 1

Daniel Warren Johnson est l’artiste qui a aujourd’hui le plus le vent en poupe, qui enthousiasme ses fans à chaque nouveau projet et qui peut donc à peu près tout se permettre, comme il le prouve avec ce reboot des Transformers, là où on ne l’attendait absolument pas.

Le principe est donc assez simple, reraconter l’arrivée d’Optimus Prime, des autobots et bien sur de leurs adversaires Starscream et ses Decepticons sur Terre. Sur ce point, on a le sentiment de lire une revisite du premier film, avec tout de même davantage de violence, globalement. Donc un premier arc qui ne prône pas l’originalité, mais qui se concentre sur les bases, sur les enjeux et les liens qui se tissent avec les humains.
On entre frontalement dans un conflit en cours, qui déborde violemment, avec des forces qui s’opposent, contre lesquelles les êtres humains ne peuvent pas grand chose. Warren Johnson gère justement très bien ces interactions, la différence entre les uns et les autres, en insistant sur un point important, même si en effet, le rapport de force est très déséquilibré, Spike, son père, ou même Carly contre balancent tout ça avec leur humanité, le sens de l’amitié ou les liens de sang.

Un premier volume qui n’a somme toute rien de bien exceptionnel, sur le plan scénaristique, mais se révèle tout de même intéressant dans le traitement des personnages.
En contre-partie, graphiquement, même si on sent bien que l’artiste est plus « cadré » par cet univers hyper codifié qu’à son habitude, cela reste de l’excellent boulot, très dynamique, très enlevé. On est réellement pris aux tripes par ce récit d’action, avec ces explosions dans tous les sens, mais avec ce qu’il faut de scènes plus calmes, voire même intimistes. Warren Johnson ne se laisse pas engloutir dans le sensationnalisme à tout prix, il sait faire respirer son intrigue juste ce qu’il faut.

Si vous arrivez à dépasser vos à priori, il se pourrait que cet album puisse être une excellente surprise.

Très conseillé, en tout cas.

Par FredGri, le 2 mai 2024

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