TRAVIS
New York Delaware

Une troupe de choc constituée de Miss Harker, Travis, Vlad et Thundercat débarque à New-York City afin d’intercepter l’équipe de terroristes missionnée par Dommy, la terrible IA. Un seul objectif pour cette entité numérique : Empoisonner les eaux de New york et semer la panique afin de récupérer le contrôle des grandes compagnies de distribution d’eau. Un seul objectif, vraiment?
Aveuglés par le désir de stopper cette menace et par l’envie de récupérer coûte que coûte Pacman détenu par Harry, les compagnons d’armes préparent leur plan, chargent leurs armes, ignorant que pendant ce temps, une première attaque frappe soudainement Jérusalem dont les habitants meurent par milliers.

Dommy semble plus déterminée que jamais… Qui pourra l’arrêter?

Par Matt, le 21 novembre 2011

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Notre avis sur TRAVIS #10 – New York Delaware

Après un neuvième tome en demi-teinte, Christophe Quet et Fred Duval reviennent en force avec un album pour le moins explosif !

Si la couverture laissera plus d’une personne dubitative de par le choix des couleurs dont le rendu n’est pas forcément des plus esthétiques,  on oubliera bien volontiers cet écart au vu de la qualité générale de l’album !

Côté dessin, Christophe Quet est toujours totalement maître de son navire, et nous captive par la qualité des décors et par des scènes d’action découpées au millimètre.
Bien sûr, le dessin ne serait que peu de chose sans la qualité de la plume de Fred Duval qui nous offre sans doute ici l’un de ses meilleurs scénarios sur la série, dans lequel évoluent des héros désormais bien connus des lecteurs, mais également fatigués par tant d’aventures…
A ce titre, Travis et Vlad paraissent bien plus humains que n’importe quel héros de bd de science fiction, de par l’intensité des aventures qu’ils vivent au fil des tomes.
De lassitude pour le lecteur, il n’en est cependant point question tant le rythme de New york Delaware est à la fois soutenu et progressif. Lentement, l’action se met en place et c’est avec une joie non contenue que nous retrouvons la tueuse Thundercat, la principale bad girl du premier cycle de la série. Nous n’oublions pas non plus l’humour qui caractérise une fois de plus la série, notamment grâce aux deux geeks qui ont fait leur apparition dans le tome précédent.

Enfin, la fin de ce cycle n’en est pas vraiment une et la porte est laissée ouverte, peut-être d’ailleurs de la plus belle des manières, à un nouveau cycle des aventures de Travis et de ses compagnons. Il est néanmoins probable que le chemin s’arrête ici et que les auteurs travaillent sur d’autres projets.
New York Delaware est décidement un très bon album de SF, à ne rater sous aucun prétexte !

Par Matt, le 21 novembre 2011

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