TRENT
Petit Trent

Pendant toute la mission qui l’aura vu accompagner une mère et son fils loin de leur violent ex-mari et père, le sergent Philipp Trent aura l’esprit perturbé par une lettre qu’il a reçue de son épouse Agnès mais dont il n’a pas pu saisir le sens après qu’elle ait été partiellement effacée lors d’un plongeon qu’il a dû faire pour sauver de la noyade le gamin qu’il escortait…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TRENT #8 – Petit Trent

Ce huitième tome de la série (le dernier à la date de cet avis) gère bien à la fois une aventure dans laquelle Trent va être partie prenante et l’intrigue personnelle qui lui est relative grâce à des passerelles jetées entre les deux, personnifiées par le petit garçon escorté.

"Petit Trent" nous fait suivre une fois de plus une mission du sergent de la police montée canadienne. Ni plus ni moins dangereuse que les autres, elle impose la dose de western qui permet aux auteurs, à chaque album, de revisiter le genre en le changeant de ses décors habituelles et en remplaçant les poussiéreuses sierras par de vertes et fraîches immensités. Mais elle fait surtout toile de fond à une autre aventure que les auteurs n’ont jamais voulu délaisser : celle, humaine, de leur héros. C’est ainsi presque avec distance que l’on s’implique dans cette histoire de famille brisée à laquelle Trent est obligé de participer… Car comme lui, on est tétanisé de bout en bout par la nouvelle qu’il a décryptée dès le début du récit dans la lettre qui lui est parvenue mais qui est devenue illisible.

Et croyez-moi, la surprise est au bout ! Une surprise que l’on n’espérait quand même pas lire de sitôt puisqu’avec cet album, la série prend fin. Mais une surprise que l’on accueille pourtant comme il se doit : une "déception heureuse", comme qui dirait… Je ne vous en dis pas plus : laissez-vous, vous aussi, berner par les faits et embrouiller par ces rêves du sergent Trent dans lesquels son protégé du moment imprime son visage…

Trent aura depuis son premier tome été une série d’action et d’aventure étonnamment zen, une nouvelle expérience de lecture, et la confirmation que Leo et Rodolphe, mais Marie-Paule Alluard la coloriste également, ont tous un talent plus qu’enviable !
 

Par Sylvestre, le 19 juillet 2009

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