TRIANGLE SECRET (LE)
HERTZ : La troisième mort de l'Empereur

Napoléon par la grâce de son plus dévoué et téméraire agent, André Hertz, s’est enfui de l’ile d’Elbe à la barbe de son sadique gardien, Hudson Lowe.
Toutefois, empoisonné par le perfide britannique, la santé de l’Empereur est terriblement chancelante, et le bateau qui la recueilli est bloqué en rade de l’ile par un navire de guerre anglais qui fait blocus.

Par olivier, le 2 février 2015

Notre avis sur TRIANGLE SECRET (LE) #5 – HERTZ : La troisième mort de l’Empereur

Seul, André Hertz, véritable James Bond français, parviendra à détruire le navire, libérant la route au navire français qui fait aussitôt voile vers l’Egypte
Furieux d’avoie été dupé, Hudson Lowe fait exécuter Ali le fidèle serviteur de Bonaparte et contraint Louis, le frère d’André a l’accompagner dans sa chasse.

Ce 5ème tome est un magnifique récit d’aventures exotiques sur fond de mysticisme et de sociétés secrètes. C’est un parcours initiatique qui nous ramène aux fondements de la culture franc maçonnique, parfaitement maitrisée par Didier Convard et Eric Adam, qui prouvent une nouvelle fois leur rigoureuse efficacité dans l’écriture d’un scénario à quatre mains.

Alors que Napoléon s’enfonce de plus en plus dans le désert égyptien, guidé par l’esprit d’Ali qui se révèle être beaucoup plus qu’un simple serviteur, mystique membre d’une confrérie vieille de plus de 2000 ans.

Retour aux sources d’un savoir ancien, Napoléon se laisse guider par l’esprit de son plus fidèle serviteur, Ali.
Le récit d’aventures déjà bien mouvementé se retrouve alors soutenu par une initiation, une quête spirituelle qui n’est plus un simple simulacre d’entrée en loge mais une réelle quête de soi et de l’absolu abandon.
Une initiation qui n’est plus seulement spirituelle, mais réellement physique et c’est tout l’art de Didier Convard que de mêler aussi intimement le mystique et la grande aventure dans un récit sur vitaminé.

La narration fluide et rythmée alliée au dessin classique, précis, à l’encrage soigné, de Denis Falque et Christian Gine, mettant en valeur paysages et physionomies avant une lumineuse mise en couleurs.

Superbe récit, plein de surprises et de rebondissements, le souffle de Hertz ne s’épuise pas.

Par Olivier, le 2 février 2015

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