TRIANGLE SECRET : RECTIFICANDO (LE)
L'héritage

Le Triumvirat se remet doucement de l’attaque russo-coréenne. Tout danger semblant écarté, Jean Nomane s’octroie des vacances, invitant Anaïs à le rejoindre dans sa maison de famille isolée dans les montagnes des Hautes-Alpes. 

Jean en profite aussi pour lire les archives de son père et ranger des affaires. C’est alors qu’il découvre une pièce secrète dans le chalet. A l’intérieur, un mur est couvert d’informations concernant Kendrick Goodwell, Pdg d’une firme qui est le premier fournisseur de l’armée américaine. Surtout, Goodwell est en campagne pour devenir le prochain président des Etats-Unis. 

Pourquoi son père enquêtait-il sur cet homme ambitieux ? Jean décide d’en savoir plus. Cela réveille des drames survenus 20 ans plus tôt au sein du Triumvirat. 

Par legoffe, le 8 décembre 2023

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Notre avis sur TRIANGLE SECRET : RECTIFICANDO (LE) #3 – L’héritage

Le calme semble revenir pour Jean Nomane, le « rectificateur » du Triumvirat. Mais pas pour longtemps ! Si ce n’est que, cette fois, l’affaire relève moins de l’espionnage international que de l’affaire politique. Une enquête plus classique que d’habitude, sur le fonds, mais bien écrite.

Nous nous éloignons, en effet, des thèmes habituels de la série. Nous sommes loin, notamment, de l’ésotérisme religieux. Le scénario s’inscrit dans des manigances politiques, avec un homme ambitieux et ne reculant devant rien pour développer son business, puis pour devenir le personnage le plus puissant du Monde. 

On pourra, certes, regretter de voir Didier Convard choisir un sujet déjà traité à maintes reprises en littérature ou au cinéma. Il nous a habitués à plus surprenant. Pour autant, la BD est captivante. L’auteur a ce talent narratif qui fait toute la différence. Il glisse ses éléments, ses intrigues, de manière toujours efficace. Il laisse planer le doute sur certains aspects, poussant le lecteur à vite dévorer l’album. 

Il s’inscrit aussi dans l’actualité, la réalité n’étant pas toujours très éloignée de la fiction, montrant qu’avec une bonne communication et de l’argent, les portes du pouvoir américains peuvent parfois s’ouvrir à des personnages pas forcément recommandables.

Denis Falque, lui, est toujours bien à son affaire avec son style réaliste. Il maîtrise autant l’action que les paysages, et varie les cadrages pour délivrer un rendu très vivant.

Ce n’est donc pas l’histoire la plus originale que nous ait offerte la série, mais elle reste très efficace et ravira les amateurs de thrillers et de récits d’espionnage.

Par Legoffe, le 8 décembre 2023

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