Trilogie avec dames
Trilogie avec dames reprend "Le Jardin des Désirs", "La 27ème lettre" et "L’appel de l’Enfer", 3 œuvres majeures du tandem Will et Desberg. Trois récits initiatiques aux parfums érotiques…
Par berthold, le 6 avril 2012
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800154077
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Notre avis sur Trilogie avec dames
Cette trilogie avec dames propose donc deux œuvres fondatrices de la collection Aire Libre de Dupuis : "Le Jardin des Désirs" et "La 27ème lettre", la troisième histoire: "l’appel de l’Enfer", est parue chez P&T Production.
Ces œuvres ont révélé une nouvelle part du talent de Will, auteur de Tif et Tondu, Isabelle, entre autres. Ce n’est que la soixantaine passée qu’il s’est lancé dans des récits plus adultes et montrant son talent pour peindre de belles femmes. D’ailleurs, cette trilogie propose quelques peintures de Will ou l’on peut admirer la beauté de son trait, l’érotisme qui se dégage de ses peintures. Mais c’est aussi Stephen Desberg, le futur scénariste d’IR$, du Scorpion, qui écrit de belles histoires pour mettre en valeur ces dessins en couleurs directes.
"Le Jardin des Désirs" montre la quête d’un séducteur, Mickey Loverose, pour trouver la femme parfaite, le grand amour.
"La 27ème lettre", l’histoire que je préfère le plus, nous fait revenir à Berlin avant et pendant la seconde guerre mondiale avec l’histoire de ce petit garçon, Fred, qui va être élevé par des prostituées dans un bordel. Belle histoire qui revient sur l’amour et finalement, le drame de la montée du nazisme.
"L’appel de l’Enfer" nous montre trois personnes devant le Diable qui racontent leurs parcours et la raison qui fait que le Paradis les a refusées. Là encore, les récits sont surprenants.
Mais ce qui ressort le plus, je le répète, c’est l’érotisme dégagé par le dessin de Will. Il n’est jamais pornographique. C’est du bel érotisme. Une incroyable sensualité qui se dégage de ces femmes, de ces courbes !
Ressortir cette Trilogie est vraiment une belle idée. Et cela rend hommage, 12 ans après sa disparition, à ce superbe talent qu’avait Will. D’autant qu’encore une fois, cet album contient une partie consacrée aux croquis du maître, des études, des lavis noirs et blancs sublimes, et un tout petit peu de rédactionnel pour replacer ces albums dans leur contexte.
Alors, si vous avez raté à l’époque la sortie d’un de ces titres, n’hésitez pas aujourd’hui : vous serez sous le charme…
Par BERTHOLD, le 6 avril 2012
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