TRILOGIE DU REMPART SUD (LA)
Annihilation

La narratrice fait partie d’une expédition dont l’objectif est de cartographier une étrange zone semble-t il contaminée. Les précédents groupes qui se sont aventurés en sont revenus traumatisés pour ensuite mourir dans d’étranges circonstances.
La narratrice est biologiste, elle tient un journal au jour le jour. A ses côtés, nous entrons dans cette Zone X, nous découvrons une sorte de "tour" inversée qui s’enfonce dans le sol, ceinturée par un escalier qui mène à différents niveaux. Mais plus l’équipe descend plus apparaissent des écritures murales formées de plantes, il semble aussi évident qu’une bête se terre dans les profondeurs…

Par fredgri, le 7 octobre 2017

Publicité

Notre avis sur TRILOGIE DU REMPART SUD (LA) #1 – Annihilation

Quel étrange petit roman d’un peu plus de 200 pages que cet "Annihilation" ou nous suivons un groupe de femmes envoyé pour explorer une mystérieuse Zone X. De nombreuses expéditions ont déjà tenté de cartographier les lieux, mais aucune note n’a pu être ramenée…

Nous découvrons donc cette expérience au jour le jour, suivant les confidences de la biologiste dont le mari a participé à une précédente tentative mais qui est revenu brisé, avant de mourir brutalement ! L’héroïne découvre alors les lieux et inhale presque dès le premier jour une vapeur qui, tout en la transformant lentement, lui révèle les manigances de la psychologue du groupe qui a insufflé, pendant la période d’entraînement, tout un tas d’ordres hypnotiques afin de mener le groupe au delà des limites jusque là explorées.

On glisse très progressivement dans l’horreur qui se devine plus qu’elle ne se montre. Des suggestions, des choses qu’on évoque sans les décrire, des impressions, des bruits inexpliqués font progressivement monter la pression, le groupe se disloque petit à petit, débouchant sur des morts violentes, sur des choses qu’on ne comprend pas forcément. Toutefois, c’est à la fois fascinant et passionnant, car on a réellement envie de voir on tout ça va nous mener, d’autant que le côté "journal intime" nous amène à percevoir les choses de façon très subjective, de l’intérieur, plutôt que par le biais de longues descriptions cliniques !

On est donc dans un récit extrêmement immersif qui nous angoisse au fur et à mesure. L’écriture est réellement très agréable, parfois digressive, mais toujours captivante !
Plus on avance plus le regard de la biologiste évolue, elle se transforme, vit une expérience de conscience radicale et édifiante qui emmène le récit et le lecteur vers une vraie expérience de lecture assez déstabilisante…

Très fortement conseillé !
D’autant que le second volume vient d’être traduit Au Diable Vauvert…

Par FredGri, le 7 octobre 2017

Publicité