TRISKELL
La marque de l'Entre-Monde
Aux confins du Finistère, perdu au milieu des landes, un orphelinat recueille des enfants perdus.
Dans une misérable chambre, une enfant se meurt. Elle a été trouvée mal en point dans la lande par Gwen, la plus âgée de ces enfants perdus. Mais alors que le Père et les Sœurs qui dirigent l’institution se désintéressent totalement du sort de la malheureuse, les enfants découvrent qu’il s’agit d’une fée, victime d’un sort.
Avant de disparaître, elle confie à la jeune Gwen un fragment de Triskell avec cette phrase énigmatique : "Trouve la cité, c’est la clef des vents … "
Par olivier, le 11 avril 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782302009615
Notre avis sur TRISKELL #1 – La marque de l’Entre-Monde
Dans cette Bretagne merveilleuse, où les fées, les elfes et les Korrigans vivent encore au milieu des hommes, où l’imaginaire fabuleux côtoie le quotidien sordide dans lequel sont contraints de vivre des enfants, une jeune fille, Gwen va se trouver légataire d’un morceau de Triskell.
Symbole celtique par excellence, Alwett lui attribue une symbolique de la terre bretonne : trois éléments, mer, vent et terre, pour trois moriganes à qui ils obéissent.
Aveline commandait aux vents, mais elle a été victime de ses sœurs qui cherchent à s’emparer de son pouvoir.
La quête de la toute puissance se révèle toujours corruptrice et malfaisante. Le triskell rompu dont chaque sœur détient une partie devrait une fois reconstitué donner un grand pouvoir à celle qui le détiendrait et réunir les deux mondes, celui des humains et des fées au risque de détruire les deux.
Héritière d’Aveline, Gwenn va connaitre une aventure et une destinée hors du commun.
Voici un album qui ravira les amateurs de fantastique et de légendes, chaque planche réservant sa part de surprises à tous ceux qui comme moi ont la chance de croire encore aux elfes aux fées et aux korrigans.
Avec une réminiscence de Peter Pan, un soupçon d’humour avec des misérables à la sauce bretonne, le scénario nous entraine de rebondissement en péripétie sans jamais nous lasser.
Le dessin clair et lumineux de Torregrossa porte l’histoire par son dynamisme et son mélange de réalisme et d’inventivité notamment dans la représentation de son bestiaire.
Ces deux jeunes venus dans le monde de la bande dessinée, la scénariste, Alwett qui a collaboré avec Christophe Arleston pour Sinbad et le dessinateur Torregrossa dont c’est le premier album, tous deux issus du Studio Gottferdom nous offrent un premier album où l’histoire se met rapidement en place et laisse augurer d’une suite tout aussi haletante.
Par Olivier, le 11 avril 2010
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