TROLLS DE TROY
L'histoire de Waha

Au conservatoire d’Eckmül, le vénérable Rysta Fuquatou est harcelé par Hätyfe la patronne d’un lupanar. Ce dernier, plongé dans les archives, doit retrouver la trace de l’enfant illégitime qu’il a eu avec celle-ci sous peine de voir étalé sur la place publique certains de ses travers inavouables. L’enfant en question a disparu il y a une quinzaine d’années et a été recueilli semble-t-il par la communauté trolle de Phalompe. Serait-ce Waha, la petite protégée de Téträm à la peau glabre ?

 

Par phibes, le 18 décembre 2010

Publicité

2 avis sur TROLLS DE TROY #14 – L’histoire de Waha

Le mois de décembre sonne indubitablement la fin de l’année en cours, l’approche des fêtes de Noël, la distribution des cadeaux et également la publication par les éditions Soleil des nouvelles aventures de nos chères bêtes insouciantes et malodorantes que sont les trolls du monde grouillant de Troy.

Ce 14ème tome vient lever le mystère des origines de la plus trolle des humaines, de celle dont la condition sociale échappe à tout entendement humain, à savoir Waha. Totalement imperméable quant à l’adhésion de la sémillante sauvageonne à la cause des gros nounours gloutons, la saga engagée par Arleston opère pour la première fois une remontée dans le temps et vient dévoiler le secret porté par l’un de ses personnages fétiches.

A l’image du mode de vie du peuple des bipèdes poilus qu’il ne connaît que trop, le scénariste joue un tant soit peu la carte de la facilité en signant une histoire toute en simplicité, rapide et sans grands effets de manche rocambolesques. Certes, le passé de Waha nous est divulgué au travers de tranches de vies piquantes, mordantes et sanglantes, faisant la part belle aux facéties trollesques et aux manigances de Rysta Fuquatou.

Toutefois, il est dommageable que pour représenter les archives du Conservatoire sur le mode de vie de la population de Phalompe, Arleston ait repris des gags sur une ou plusieurs planches déjà parus dans Lanfeust Mag. Il sera facile de les reconnaître de par leurs estampilles malaisément lisibles et d’un fond de planche parcheminé qu’elles arborent, ayant pour but de casser le côté inédit de l’aventure.

Graphiquement, Jean-Louis Mourrier réalise une prestation excellente dans laquelle son coup de crayon se révèle très incisif. La maîtrise de son univers troyen ne fait aucun doute, au regard de cette multitude de personnages (glabres ou pas) qui possède une expressivité humoristique frappante. La dérision, la vivacité dont il fait preuve font toujours mouche et poussent inexorablement à la rigolade bien franche. A noter que dans cet opus, il se fait un grand plaisir de maltraiter la gente humaine dans des plans un peu plus grinçants que d’habitude.

Une histoire tout ce qu’il y a de plus trolle à lire en famille.

 

Par Phibes, le 18 décembre 2010

Un 14ème tome des Trolls les plus célèbres du 9ème art seulement 6 mois après le précédent ? Cela ne me dit rien qui vaille ? Argument marketing ? Approche des fêtes de Noël ? Il ne nous reste qu’à l’ouvrir pour nous faire notre avis !

Il apparaît à la lecture de cet opus que nous avons bien là à faire face à un album opportuniste… mais cela ne lui enlève en rien ses points positifs.

Enfin, nous découvrons les origines de Waha, son histoire et même ses parents sous un nouveau jour ! Malheureusement, il ne s’agit pas là d’une quête épique mais d’une succession de petits gags en une planche qui savent certes, être très drôles mais qui laissent le lecteur sur sa faim car celui ci s’attendait à autre chose …

Un tome à apprécier en fait mais comme un recueil de gags plus que comme une histoire à part entière !

Par PEK, le 21 mars 2011

Publicité