TSUBASA RESERVOIR CHRONICLE
Tome 1

Shaolan est le fils adoptif d’un archéologue : au décès de son père, il a poursuivi ses fouilles au sein des ruines du désert, dans le pays de Clow. Il est l’ami d’enfance de la princesse Sakura, héritière du trône. En dépit de leur différence sociale, les deux enfants sont tombés amoureux, au grand désespoir du roi (le frère aîné de Sakura). Une prophétie semble, en effet, lier le destin des tourtereaux mais leur route sera jonchée d’embûches.
Ainsi, alors que la princesse rend visite à son ami, sur le chantier archéologique, un mécanisme se met en route, réagissant à la présence de la jeune fille. L’âme de Sakura, matérialisée par des plumes, se retrouve morcelée et éparpillée dans des univers parallèles, la condamnant à une mort certaine. Sa seule chance : obtenir l’aide de la sorcière des dimensions pour retrouver ses plumes. Sans la moindre hésitation, Shaolan se lance alors dans cette quête pour sauver l’élue de son cœur.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur TSUBASA RESERVOIR CHRONICLE #1 – Tome 1

Le petit truc en plus de cette série réside essentiellement dans le scénario : l’équipe de Clamp a choisi de mettre en scène les principaux personnages de ses séries à succès, dans des dimensions chaque fois différentes, le tout en affichant clairement la parenté avec leurs illustres prédécesseurs. Ainsi, on retrouve, entre autres, les deux héros de la série Card Captor Sakura, des personnages de la série Chobits, du shônen RG veda. Ils portent bien entendu les mêmes noms ; leur graphisme est identique, tout comme leurs liens ; la seule chose qui diffère, ce sont leurs aventures. Certains pourraient avancer qu’il s’agit d’un manque de créativité ou encore d’un coup commercial (après tout, les adeptes sont sûrs de ne pas être déçus) ; personnellement, j’ai trouvé ça plutôt amusant. Qui plus est, les personnages ont des personnalités bien marquées, ce qui pimente les aventures de cette fine équipe.
En outre, le choix de les faire traverser des univers différents ouvre d’énormes possibilités créatrices : les auteurs doivent, à chaque fois, inventer un monde, des coutumes, des lieux, des costumes. L’enjeu sera d’éviter de tomber dans le redondant, surtout au niveau des quêtes. Bien sûr, le principe de la quête héroïque pour sauver une innocente n’est pas une nouveauté dans le monde du shôjo ; mais il faut bien l’admettre : c’est un rouage qui marche.
Côté graphisme, rien de surprenant pour les amateurs du style Clamp. Les personnages sont finement travaillés ; les émotions bien retranscrites, mêlant habilement nuances et exagérations selon l’action. Les arrière-plans sont soignés, aussi bien pour ce qui est des décors que pour les « fonds d’ambiance ». Le seul bémol serait la trop grande utilisation des onomatopées.
Quoiqu’il en soit, cela reste un titre prometteur, pour jeune public.

Par KOMORI, le 18 avril 2006

Publicité