TUEUR AUX MANGAS (LE)
Tome 1
Zoé se promène dans le parc du muséum d’histoire naturelle de Bruxelles lorsqu’elle découvre avec stupeur un cadavre. Du corps, il ne reste plus qu’un tronc sur lequel est inscrit “Watashi wa Kroko dess”. Elle le prend en photo avant de s’enfuir. Une dame qui arrive derrière elle donne l’alerte.
Zoé parle de sa découverte à ses amis avec qui elle tient un blog de détectives. Ils tiennent enfin une enquête digne de ce nom. Seront-ils capables de remonter la piste du tueur avant la police ? Quel lien y a-t-il entre le tueur et le manga dont le personnage principal s’appelle justement Kroko ? Est-ce un hasard si la mangaka de cette série débarque à Bruxelles au même moment ?
Par legoffe, le 4 octobre 2012
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782203050815
Publicité
Notre avis sur TUEUR AUX MANGAS (LE) #1 – Tome 1
L’histoire imaginée par Yann est, en fait, inspirée d’un fait divers qui a eu lieu au Japon. L’auteur a retranscrit cela dans la ville de Bruxelles tout en maintenant une vraie ambiance japonaise entre les inscriptions faites sur le corps ou encore la présence dans le récit d’une mangaka.
L’intrigue est intéressante et ne manque pas d’attiser la curiosité. Voilà une bande de jeunes détectives sur les traces d’un tueur qui a un lien avec une série manga à la mode. Et le tueur va vite devenir une menace pour ces adolescents. On ne manque pas d’être intrigué par les mystères qui tournent autour du manga.
Il est toutefois dommage que les auteurs n’aient pas mieux capitalisé sur leurs bonnes idées. A mener un rythme de récit effréné, ils en ont oublié de travailler leurs personnages. Nous n’avons ainsi pas le temps de faire vraiment connaissance avec cette bande d’ados et donc de s’attacher aux protagonistes, Zoé comprise. La policière qui mène l’enquête est toutefois l’exception à la règle et montre une personnalité plus affirmée.
Les dessins, eux, sont d’une qualité inégale selon les pages. On sent que Lamquet a le souci du détail pour certaines cases et moins pour d’autres. Mais c’est surtout la mise en couleur, médiocre, qui aurait mérité plus d’attention. L’ensemble n’en reste pas moins honnête.
Voilà donc une affaire aux ressorts intéressants, mais qui pêche par certains aspects. Du coup, le récit n’est pas aussi captivant qu’on aurait pu l’imaginer. Même si elle n’exploite pas tout son potentiel, cette bande dessinée n’en reste pas moins une lecture de bonne facture. Elle peut faire mieux pour la parution du second (et dernier) tome, alors croisons les doigts.
Par Legoffe, le 4 octobre 2012