TUEUR (LE)
La Main qui Nourrit

Le Tueur est de retour ! Et c’est pas pour nous déplaire. La Main qui Nourrit ouvre un nouveau cycle.

Comme a son habitude, Matz construit une intrigue solide, qui va crescendo pour mieux nous surprendre, progressivement. En effet, nous avons l’impression pendant un moment de suivre le Tueur pendant ses vacances avec sa femme et son fils, qui profitent de la mer et de certains endroits superbes du globe. Puis, le scénariste nous fait prendre conscience des états d’âmes du Tueur, mais aussi en nous offrant une introduction intéressante qui parle de la corrida. Puis, enfin, l’action démarre pour ne plus nous lâcher jusqu’au final assez réussi et impressionnant.
Matz est vraiment un excellent scénariste. Il faut voir la construction de ce tome. Une histoire que nous ne lâchons plus, qui reste encore un peu après l’avoir refermée. Oui, vivement la suite !

Jacamon nous offre encore un travail de grande qualité sur ce tome ci.
Certaines planches sont superbes. Les scènes de mer sont d’une rare beauté et vous donnent envie de faire le voyage. Par la suite, Jacamon nous propose une leçon de mise en scène avec des scènes d’actions dignes d’un film de Sam Pekinpah ou de Tarantino. Il arrive aussi à faire sortir les expressions des personnages grâce à ces grandes cases.

Ce douzième tome de la série arrive encore à relancer l’intérêt pour cette saga tout en ne décevant pas le fan de la première heure !

Par BERTHOLD, le 15 novembre 2013