TUNIQUES BLEUES (LES)
Outlaw
1863, la guerre entre le Nord et le Sud fait rage, impitoyable, allant même jusqu’à tirer sur les clairons, c’est dire. Mais comme si cela ne suffisait pas, les hommes à bout de forces se font attaquer par les indiens. Puis ensuite les chevaux désertent, à bout de forces. C’est ensuite les Mexicains qui dérobent un chariot de munitions aux Nordistes. Le Nord est à bout de forces, mais le Sud n’est pas mieux. Les généraux décident donc de se réunir pour décider de quoi faire pour lutter contre ces ennemis communs.
C’est à ce moment que le caporal Blutch pique une crise et déballe sa rage sur le général, en osant dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Dès le lendemain matin le sergent et le caporal sont donc dégradés et renvoyés à la vie civile, mais ce n’est qu’une ruse du général pour infiltrer le camp des bandits qui empêchent la guerre de se dérouler normalement…
Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2800103337
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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #4 – Outlaw
Le sergent Cornélius Chesterfield et le caporal Blutch sont encore engagés dans un nouveau conflit, et bien évidemment, ne mettent que quelques planches à se retrouver les dindons de la farce, à croire que les créateurs de la série aiment bien els mettre dans les situations les pires possibles, et ce… pour notre plus grand plaisir. Voir ce dingue du devoir et ce fou de la désertion est toujours un régal. Pour ma part, je me sentirais bien plus à l’aise dans le rôle de Blutch que dans celui de Cornélius. Quitte à me prendre un pain dans la tronche toutes les deux planches. Je n’ai d’ailleurs pas compté combien de fois Blutch se retrouve avec un oeil au beur noir, mais cela arrive relativement fréquemment, à croire que c’est le souffre douleur du scénariste et du dessinateur, et ce dans toutes les aventures. Quoique parfois il se rebelle ;o)
Bref, les aventures des Tuniques Bleues sont toujours aussi plaisantes, et le style graphique est maintenant constant, on sent que le dessinateur à enfin trouvé le style qui convient pour les personnages, même si dans les albums précédents cela était plus qu’honorable déjà. Pour le scénario, rien à redire. Ce n’est pas une histoire originale à proprement parler, mais elle fonctionne très bien, nous divertissant du début à la fin, on en demande pas plus à vrai dire.
Les dessins sont toujours d’une facture très honnête, voire bonne, et les couleurs sont sympas, elles passent sans faire d’accrocs. Pour les dialogues, c’est toujours un régal de voire les répliques de Blutch, qui ne perd pas une occasion de sortir une bêtise.
En résumé, je vous conseille de vous plonger dans les Tuniques Bleues, c’est une série simple, efficace et distrayante. ;o)
Par Siam l'Archiviste, le 17 novembre 2003
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