TUNIQUES BLEUES (LES)
Dent pour dent

Le 22ème de cavalerie a encore chargé contre l’armée confédérée. Et il y a eu de nombreuses victimes et des blessés. Le sergent Chesterfield fait partie du lot : une balle lui a effleuré la tête et il a été sonné. Le caporal Blutch est venu aux nouvelles. Dès qu’il le revoit, le sergent retrouve tous ses esprits et sa mauvaise humeur. Il reproche à Blutch de l’avoir laissé charger seul. Mais comme Blutch explique au docteur, c’est la faute à son cheval, Arabesque, qui est une bête sensible.
Après que Blutch l’ai laissé, le sergent questionne le docteur au sujet d’un soldat qui semble avoir un comportement bizarre. Le médecin lui explique qu’on lui donne des petites doses de stimulants, de la drogue pour l’aider à aller au combat. Là, son état montre qu’il est en train de récupérer après la dernière dose. Cela donne une idée à Chesterfield, il va donner un peu de cette drogue à Arabesque lors de la prochaine attaque. Et lorsque le moment arrive, Blutch se retrouve a charger en tête ! Par contre, au bout d’un moment le cheval s’écroule. Lorsque le caporal comprend ce qui est arrivé, il en veut au sergent et la vengeance risque d’être terrible !

 

Par berthold, le 23 septembre 2012

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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #56 – Dent pour dent

Comment arrive Raoul Cauvin pour se renouveler au bout de 56 aventures des Tuniques Bleues ? Prend il une drogue spéciale ? Ça, on ne saura jamais (mais, je pense que son imagination fertile y est pour beaucoup). Par contre, le sujet de la drogue est le point de départ de cette nouveauté.

Le scénariste aborde ce sujet car certains soldats étaient drogués avant d’aller au combat afin de leur donner du courage. Un sujet vaste et intéressant qui a souvent été abordé dans les films ou les livres. Mais Cauvin ne va pas rester sur ce sujet grave, heureusement, il va plutôt se diriger vers l’humour qui fait la force de cette série. Assez rapidement, il nous raconte comment Chesterfield se joue de son amitié avec Blutch en causant du tort à Arabesque. Et comme vous le savez, on ne touche pas au cheval du caporal.
A partir de là, le lecteur s’attend à la vengeance de Blutch. La tension monte jusqu’au moment où le sergent reçoit une lettre venant de Charlotte (voir Blue Retro). Et là, l’auteur nous surprend en faisant démissionner Chesterfield de l’armée. Alors pour quelle raison ?
Ca, je vous en laisse la surprise et la suite de ce tome vaut vraiment le détour. On pourra reconnaitre certains protagonistes déjà vus dans Blue Retro dont les parents de Cornelius. Cauvin va imaginer d’excellentes situations qui raviront le lecteur.

Le dessin de Lambil est toujours d’un grand niveau. Que dire de plus qui n’a déjà été dit sur le talent de cet artiste et qui avec 50 tomes environs, n’a pas sombré dans la facilité et continue de nous donner du dessin de qualité. Certaines scènes sont vraiment réussies à plus d’un titre et nous font tordre de rire grâce aux expressions des personnages.

Dent pour dent, le 56ème tome des Tuniques Bleues, est encore une belle surprise. Il ne décevra pas les amateurs et permettra à de nombreuses familles de passer un excellent moment de lecture qu’ils sauront partager.
A ne pas manquer !

 

Par BERTHOLD, le 23 septembre 2012

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