TUNIQUES BLEUES (LES)
Les Bleus se mettent au vert

Le scorbut commence à faire des ravages au sein des troupes de l’Union. Pour empêcher cela, il faut que les soldats consomment des fruits et des légumes frais. Et pour en avoir, il faut trouver où s’approvisionner. L’armée confédérée ayant pratiqué la "terre brûlée" en partant, il y a peu d’endroits où se procurer ces denrées hautement nécessaires. Le général Alexander demande à deux de ses soldats, deux cavaliers du fameux 22ème de Cavalerie, de se charger de cette mission. Forcément, pour le coup, le sergent Chesterfield n’est pas enthousiaste tandis que le caporal Blutch, lui, est aux anges de sortir un peu du camp et de faire cette "promenade". Mais cela ne va pas être facile car les fermiers vendent leur marchandises ou se la gardent. Et quand ils trouvent enfin un fermier qui est d’accord pour que Blutch et Chesterfield prennent des fruits et des légumes, les deux hommes se rendent compte qu’il va falloir partager la récolte avec deux soldats sudistes. Chez eux aussi, le scorbut fait des ravages. Le sergent accepte une trêve avec le gradé confédéré pour permettre cette récolte. Mais Blutch vient de voir qui est le deuxième sudiste qui est chargé de la mission. Et le rire sardonique de ce dernier ne lui plait pas…

 

Par berthold, le 23 août 2014

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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #58 – Les Bleus se mettent au vert

Les Tuniques Bleues est une série que je suis depuis que je suis petit. Cela fait maintenant plus de cinquante numéros que j’accompagne le caporal Blutch et le sergent Chesterfield dans leurs aventures. Depuis le tome 1, je n’ai été vraiment déçu qu’une seule fois, c’était avec le tome 57 intitulé Colorado Story. Je sais pas pourquoi, mais ce récit ne m’avait pas séduit. Du coup, pour les épisodes suivants, je vais dorénavant avoir l’ appréhension d’être toujours déçu, que Cauvin & Lambil aient perdu leur talent et ne nous offrent plus que des récits moyens.
Et là, je donc découvre le tome 58 Les Bleus se mettent au vert.

Raoul Cauvin, comme souvent, part d’un fait divers ou un sujet grave qui a marqué la guerre de Sécession. Ici, il s’agit du scorbut, cette maladie qui va faire des dégâts dans chaque armée à cause du manque de nourriture fraîche, du manque de légumes et de fruits frais.
Bien sûr, le scénariste de Pierre Tombal va aborder ce sujet de façon humoristique. Et va envoyer nos deux héros dans une aventure qui, au final, s’avère passionnante, drôle et réussie ! L’intrigue tient la route, il y a beaucoup d’humour qui fait (un peu) oublier la gravité de l’histoire. De plus, Cauvin fait revenir un personnage bien connu des lecteurs des Tuniques Bleues : l’un des gardiens de la prison de Robersonville, un certain Cancrelat ! Et généralement, quand cet énergumène est dans les parages, le lecteur sait qu’il va passer un excellent moment !

Willy Lambil ne faiblit pas et reste toujours au top au dessin. Son trait, après 58 tomes, est toujours le même et n’a pas pris une ride. Il est toujours autant d’actualité. Cette promenade bucolique lui permet de nous offrir quelques pages rafraichissantes, réconfortantes et reposantes.

Bref, Les Bleus se mettent au vert est un très bon cru des Tuniques Bleues, qui nous donne un excellent moment de divertissement !

 

Par BERTHOLD, le 23 août 2014

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