TUNIQUES BLEUES (LES)
Les Quatre Evangélistes

Une nouvelle fois, le général Alexander doit se rendre compte que l’attaque a été un désastre… Un véritable désastre… La moitié des effectifs est manquants… pratiquement plus d’artillerie… La cavalerie anéantie… Le capitaine Stark rentre du coup à pied… Ah, il y a encore quelques cavaliers vivants aussi : un caporal et un sergent…
Alexander cherche à comprendre l’origine de ce fiasco. Le capitaine Stillman lui explique que les confédérés ont installé une batterie d’artillerie un peu plus haut, à flanc de colline. Le bruit court qu’elle serait commandée par un certain William N.Pendleton, un pasteur de l’église épiscopale, qui a troqué son habit pour l’uniforme sudiste. La batterie d’artillerie de Pendleton se compose de quatre canons, nommés des noms des évangélistes : Luc, Jean, Marc et Matthieu. Le général Alexander veut trouver un moyen d’anéantir cette batterie.
Stillman a peut-être une solution, et s’il suffisait d’y envoyer des soldats déguisés en hommes d’églises pour approcher Pendleton et ainsi, ils auront la possibilité de détruire les canons. Forcement, deux soldats sont vite choisis pour être volontaires pour cette mission suicide : le sergent Chesterfield jouera le rôle du pasteur missionnaire et le caporal Blutch fera le simple d’esprit…

 

Par berthold, le 20 septembre 2015

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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #59 – Les Quatre Evangélistes

Les Quatre Evangélistes est le cinquante-neuvième tome des aventures des Tuniques Bleues. Une nouvelle aventure vraiment réussie.
Ces dernières années, nous avons eu droit à des récits un peu moins bons et certains même décevant. Je repense à Colorado Story, par exemple. Mais là, avec Les Quatre Evangelistes, on revient au meilleur des Tuniques Bleues.

A nouveau, Raoul Cauvin fait intervenir un personnage historique qui a marqué cette période. Nous découvrons l’histoire de ce pasteur de l’église épiscopale, William N.Pendleton, qui avait changé son costume d’homme de Dieu pour celui d’officier de l’armée confédérée où il avait le commandement d’une batterie d’artillerie, composée de quatre canons portant le nom des évangélistes. Pendleton croise la route de Blutch et de Chesterfield qui ont pour mission de détruire la batterie d’artillerie. Vont-ils réussir ? Ou bien la mission va t’elle se transformer en catastrophe ?
C’est ce qui risque d’arriver puisque nos deux héros trouvent sur leur route leur vieil ami Cancrelat qui a toujours la rancune tenace !
Cauvin n’oublie pas non plus l’humour dans son récit et nous offre quelques passages savoureux. Comme par exemple, ceux qui mettent en scène Arabesque. Il y a quelques officiers qui n’ont pas froid aux yeux, pour utiliser le cheval de Blutch !

En presque soixante tomes, Lambil n’a pas perdu la main. Il continue de nous épater par son travail. Il réussit toujours à mettre une page d’introduction qui nous plonge au coeur de l’intrigue, puis, rapidement, il rajoute une scène comique avec nos deux héros. Lambil n’arrête pas de me surprendre avec Les Quatre Evangélistes. J’ai l’impression qu’il fait de ces derniers tomes, des chefs d’oeuvres au niveau graphique. En attendant, on peut apprécier à leur juste valeur ces planches magnifiques.

Les Quatre Evangelistes renoue avec les meilleurs épisodes des Tuniques Bleues. Une aventure à ne manquer sous aucun prétexte !

 

Par BERTHOLD, le 20 septembre 2015

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