TUNIQUES BLEUES (LES)
La Bataille du Cratère
Le général Grant demande de l’aide au général Alexander qui ne lui envoie que le sergent Chesterfield et le caporal Blutch, les deux seuls rescapés du 22ème de Cavalerie sous les ordres du capitaine Stark. Lorsque nos deux cavaliers arrivent sur la place, ils découvrent un siège pour prendre la ville de Petersburg, fortement défendue par les troupes confédérées. Deux unités sont engagées pour faire tomber la ville, mais les deux unités ne s’entendent pas. Une est composée de blancs avec un chef alcoolique et une composée de noirs qui n’ont pas l’air si enchantés d’avoir un commandant blanc.
Le jeune lieutenant-colonle Pleasants a une idée, il veut faire creuser un tunnel dans une des vieilles mines, pour permettre de faire sauter les lignes ennemies par en dessous. Blutch et Chesterfield se retrouvent ainsi pelles et pioches en main pour creuser…
Par berthold, le 17 novembre 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791034736331
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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #63 – La Bataille du Cratère
C’est le 63ème tome de la série, et toujours à leur tête, les officiers Raoul Cauvin et Willy Lambil.
Cinquante et un ans après, Cauvin a toujours des choses à raconter au sujet de la Guerre de Sécession. Il s’inspire toujours de faits réels pour imaginer ses histoires. La Bataille du Cratère est l’un des épisodes du siège de Petersburg, qui a eu lieu le 30 juillet 1864. Cet événement est aussi un triste épisode de cette guerre et une défaite pour l’armée nordiste.
Cauvin envoie Blutch et Chesterfield en renforts involontaires, envoyés par le général Alexander, pour donner un coup de main au général Grant. Et, forcément, la situation permet à Blutch de clamer son mécontentement au sujet de la guerre. De plus, c’est une nouvelle fois l’occasion pour Cauvin de parler des troupes afro-américaines engagées dans le conflit sous le drapeau nordiste et qui sont chargés des sales besognes.
L’intrigue tient la route, c’est toujours bien écrit, mais je reste sur ma faim. Pas que je sois déçu, mais je n’ai pas ressenti la même chose avec les épisodes précédents.
Quant à Lambil, a-t-il besoin de prouver encore son grand talent ? Même si par moment, nous ressentons quelques "différences" dans le dessin, nous l’apprécions, avec surtout quelques passages assez impressionnants.
Un album qui ne déçoit pas les amateurs de cette longue série.
Par BERTHOLD, le 17 novembre 2019
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