TWENTY
Twenty
Dans un proche futur, en 2019, Twenty est une jeune fille qui prône la philosophie de la grande Emmanuelle, c’est à dire, le plaisir à tout moment, toute à son concept elle anime toutes les semaines un sex-show sur internet, ou elle se livre à mille et un étalons en compagnie d’autres magnifiques créatures, dont sa cousine Sally qui veut ainsi assouvir un certain nombre de fantasmes.
De son côté, Erich von Götha souhaite que sa bande dessinée, "Les Malheurs de Janice", soit adaptée en film. Pour interpréter son héroïne du dix-huitième siècle, il contacte Twenty, qui voit là une excellente occasion d’étendre le domaine de sa libido. Mais, en parallèle, elle connaît aussi bien quelques désagréments : son producteur est assassiné par des trafiquants de snuff movies, sa cousine Sally culpabilise de se laisser aller ainsi avec ses fantasmes de prostitution…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782915101393
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Notre avis sur TWENTY #3 – Twenty
Attention, cette BD s’adresse à un public averti (+ de 18 ans) merci.
Bien évidemment, on n’est pas dans de la grande finesse, c’est du cul du cul et encore du cul, néanmoins il y a quelques embryons d’idées intéressantes qui auraient méritées d’être davantage prises au sérieux, car c’est un peu le soucis avec ce genre d’album, ça démarre sur un certain nombres de bonnes choses, mais très vite la recette se limite à deux ou trois ingrédients qui deviennent vite des prétextes pour juste étaler des scènes de pénétration, de fellation à tout va. Malgré tout on est aussi dans un album pornographique, il ne faut pas s’attendre à avoir beaucoup de fond non plus, n’est pas Moore qui veut, ici c’est assez efficace, il y a tout un tas de fantasmes mis en scène et le peu de scénario qu’il y a derrière suffit à porter ce qui doit l’être, cela fonctionne bien comme ça !
Par contre je suis assez déçu par la prestation graphique de Von Gotha !
En effet, on ne retrouve pratiquement plus la finesse de certains de ses anciens boulots, ici le trait est tremblé, approximatif voir même assez souvent baclé, les seuls moments ou il s’est visiblement appliqué c’est dans tout les gros plans style… elle suce, elle se fait prendre etc. On a l’impression que le reste ne l’a pas intéressé plus que ça, comme si il ne s’était contenté que de ses bases, de ses acquis. Ce qui renforce l’aspect futile et inconsistant de l’ensemble !
Par FredGri, le 6 novembre 2008
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