Twig
Dans l'ombre du héros
(Twig 1 à 5)
Twig fait partie de la race des Placelins dont le rôle est de déposer des artefacts pour qu’ensuite les héros puissent les recueillir au fil de leurs propres quêtes. Aujourd’hui, c’est le jour de la première mission pour Twig, il doit récupérer une précieuse gem et aller la glisser à temps dans le creux d’un rocher sacré. Mais voilà, il ne s’est pas réveillé à temps… Il se dépêche, parvient à récupérer tout ce qu’il faut, mais il sent bien que ça va être laborieux. Arrivé au Cartogratoire, ou l’Outrevoie doit lui indiquer les détails de sa mission, il découvre que ce dernier est mort depuis longtemps. En essayant de se débrouiller tout seul, il brise la gem qu’il faut désormais « réparer », en urgence…
Par fredgri, le 8 juin 2024
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9791026828181
Publicité
Notre avis sur Twig #1 – Dans l’ombre du héros
Régulièrement, en découvrant chaque nouveau projet de Scottie Young, on est épaté par l’originalité de son imagination, les idées qu’il glisse dans ses intrigues et la pertinence de ses choix de collaborateurs. Cette fois, pour Twig, il s’est adjoint les services de Kyle Strahm, qu’on avait découvert avec Spread ou encore Unearth et qui dévoile ici un superbe dessin, complètement magnifié par les couleurs de Jean-François Beaulieu.
Et d’ailleurs, quand on commence cette lecture, on est tout de suite subjugué par la beauté graphique de ces planches, la richesse de cet univers et le soin porté aux détails, aux ambiances. Strahm et Beaulieu peaufinent chaque millimètre, jouent sur les volumes avec la même intensité que pour les couvertures. Cela donne des cases sur lesquelles on s’arrête très régulièrement, admirant tel ou tel décors, on peut même imaginer d’autres histoires qui peuvent naître de ces paysages bizarres.
D’entrée, on est étonné par l’imagination qui se dégage de l’ensemble.
Sur le plan scénaristique, Young propose une intrigue assez inventive. Il s’intéresse à ces entre-cases qui viennent en marge des grandes quêtes. Imaginons une race dont le but serait d’aller déposer les artefacts qu’utilisent les grands héros… Très vite, on se rend compte que Young utilise assez habilement cet artifice pour nourrir un récit particulièrement prenant, même si pour le coup il utilise les mêmes ressorts narratifs habituels du scénario d’aventure. Toutefois, l’idée fonctionne très bien, avec tout ce qu’il faut comme rebondissements, comme action, comme dangers.
Twig se présente comme une série jeunesse, mais il ne faut pas s’y tromper, il s’agit bien plus d’un comics tout public qui pourra très bien plaire à des lecteurs de tout âge. Car Young évite justement de tomber dans un registre trop naïf ou trop « facile », bien au contraire.
Donc, je vous conseille vivement cette lecture très rafraîchissante qui fait du bien.
Par FredGri, le 8 juin 2024
Publicité