U-47
Un fantôme du passé

Le U-Boot 47 s’est sorti de son duel face au destroyer anglais. Le commandant Gunther Prien décide de profiter de cette accalmie pour enquêter sur l’agent Binder qu’il a du embarquer avec lui. Il le soupçonne d’être un agent double.

Pendant ce temps, l’espionne allemande « Monet », toujours poursuivit par les services secrets anglais, parvient à voler un bateau pour rejoindre le point de rendez-vous fixé avec l’U-47. Elle se retrouve alors en pleine tempête.

Par legoffe, le 13 octobre 2015

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Notre avis sur U-47 #8 – Un fantôme du passé

Nous retrouvons l’U-47 au coeur de l’action dans laquelle nous l’avions laissé un tome auparavant. Le charismatique – mais aussi impitoyable – commandant Prien doit toujours assurer une mission qui relève plus de l’espionnage que du combat. Cela donne un récit qui diffère beaucoup de la plupart des histoires de sous-marins.

Le scénario, d’ailleurs, ne se limite pas à un huis-clos, grâce notamment à Monet qui, de port en plage, de bateau en voiture, de sous-marin en auberge encerclée par la police anglaise, nous offre des décors et des situations très variées.

Rassurons les amateurs de marine, ils en auront bien pour leur argent avec de nombreuses scènes à bord de l’U-47, mais aussi au coeur du commandement du destroyer allié.

A la richesse de l’histoire s’ajoute de nombreuses surprises. Mark Jennison choisit souvent des chemins et des conclusions inattendus, ce qui renforce encore la qualité de cette bande dessinée.

Les dessins sont, eux aussi, réussis. Balsa représente avec brio les différents engins présentés dans l’album sans pour autant négliger ses personnages. Il assure aussi côté cadrage et découpage. Pour mettre en valeur le tout, il a trouvé en Nicolas Caniaux un excellent allié coloriste. Les planches sont belles, éclatantes.

Au terme de 45 pages de BD, les amateurs de documents historiques apprécieront la partie « magazine » avec le 8e numéro de « Combat » d’Alexandre Paringaux. Cela représente 80 pages de supplément qui racontent, cette fois, l’épopée du renommé capitaine de l’U-172, Carl Emmermann qui emmena son sous-marin au Cap et à Rio. Le récit est d’autant plus intéressant que le destin de cet équipage fut hors du commun et que l’historien est parvenu à regrouper ici de nombreuses photos. Le lecteur n’en est que plus immergé dans l’histoire avec un grand H, appréciant les textes et les clichés parfois pris en pleine bataille.

Par Legoffe, le 13 octobre 2015

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