ULTIMATE AGENCY
Le Requiem des Chiens Galeux
« Baloo », pour Louis Ambrose Bama, à moins que ce ne soit pour sa bonhomie, est un ancien flic new yorkais. Son goût des enquêtes le conduit à créer Ultimate Agency, en clair : une agence de détective privé. Comme tous les privés, il est secondé, voire plus si affinités, par son indispensable secrétaire Esméralda.
Une nuit, un clochard est assassiné par erreur à la place du frère de Jack Draghana, flic et ancien chef de Baloo. Le crime ressemble à un règlement de compte. Les deux anciens collègues vont s’allier et vont tenter de découvrir le meurtrier
Par MARIE, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Sortie :
-
ISBN :
2723443310
Publicité
Notre avis sur ULTIMATE AGENCY #1 – Le Requiem des Chiens Galeux
L’Ultimate Agency est une énième agence de détective privé avec ses enquêtes, sa jolie fille, et son vocabulaire qui se promène entre ce que dirait un San Antonio, un Colby, un Nestor Burma voire, un Audiard. Tous les ingrédients classiques sont là. Pas d’absent sur la liste d’appel , on a même droit au look « mal fringué-mal rasé exprès pour donner le change».
Le trait jeté du dessin ajoute au négligé de l’allure, sans la caricaturer toutefois mais il n’en fallait pas beaucoup plus pour tomber dans le cliché parfait. D’où, cette nouvelle série qui démarre ne semble pas se démarquer réellement au milieu du genre polar, tous éditeurs confondus.
Pourtant il a quelque chose qui m’a plut. L’auteur règle ses comptes avec la politique mondiale et les attaques anti Bush sont percutantes. Bref, Corteggiani ne mâche pas ses mots et affiche ouvertement ses opinions. Cet engagement est assez courageux et j’apprécie beaucoup. Malheureusement il est peu probable qu’il sauve l’album de sa banalité. La lecture ne m’a pas enchantée mais il faut lui laisser le bénéfice de l’album pilote donc malgré tout je lirai l’épisode suivant.
Pour les amateurs de polars et série b.
Par MARIE, le 16 août 2004
Dans la même série
ULTIMATE AGENCY
Publicité