ULTIMEX EN ENFER
Ni Dieu, ni maître, ni glaçons dans le whisky

Lorsque Ultimex et Steve retrouvent la trace de leur ami Stéphane décédé, ils se retrouvent alors partagés entre un sentiment de joie, de voir leur pote peut-être finalement pas si refroidi que ça, et une certaine expectative en s’apercevant qu’il poste des vidéos depuis… l’enfer ! Il faut le retrouver, c’est parti pour de folles aventures !

Par v-degache, le 28 janvier 2021

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Notre avis sur ULTIMEX EN ENFER #1 – Ni Dieu, ni maître, ni glaçons dans le whisky

Ultimex et sa tête en forme de gros œil, ainsi que son pote Steve, beaucoup plus réservé et un peu faire-valoir du maître, sont de retour pour de nouvelles aventures encore plus trash ! Et là c’est du sérieux ! Leur pote Stéphane a disparu, il faut le retrouver. Heureusement, il a posté sur le célèbre réseau social Hawker, ce qui permet de le géolocaliser…en enfer !

Après avoir buté une bonne sœur, incendié une église et un orphelinat, s’engage alors un road trip pour nos deux compères, à la recherche du royaume de Lucifer ! On retrouve dans ce premier volet de Ultimex en enfer les ingrédients qui ont fait le succès d’une série publiée à la base par François Gadant, aka Gad, sur son blog.

Au niveau graphique, cela lorgne du côté des comics des années 1950. Quant au scénario… et bien c’est toujours aussi trash, sans limite, sans tabou. Nos deux héros n’ont aucune retenue, aucune valeur. Comme pour les épisodes précédents, Ultimex en enfer n’a pas pour prétention de s’adresser à un large public, mais davantage à un lectorat amateur du sans filtre de Charlie Hebdo, Reiser, Fluide Glacial et consorts !

Le tome 1 de Ultimex en enfer ne se résume toutefois pas à un enchainement de gags potaches et sanglants. On se prend dans cette quête de l’ami perdu, duquel on retrouve finalement la trace grâce au twitter local ! Le dernier tiers du récit change d’orientation avec l’arrivée en enfer, alors qu’une certaine longueur pouvait s’installer.

Cette lecture procure un grand bol d’air frais, et de rires parfois, avouons-le, honteux, pour peu que l’on apprécie ce type d’humour particulier, si éloigné d’une bien-pensance qui tend à dominer actuellement, des médias aux réseaux sociaux.

Par V. DEGACHE, le 28 janvier 2021

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