ULTRAMAN
Volume 1

Ultraman, créé en 66 par Eiji Tsubaraya, est l’ancêtre de tout ces héros Sentai qui vont ensuite arriver sur le marché asiatique dans les années 70. Le principe est assez simple, un héros se voit investi d’un pouvoir X qui va l’aider à combattre des extra terrestres qui veulent prendre le contrôle de la Terre ! On garde tous en tête les effets spéciaux ultra kitch, les créatures en mousse avec des physiques qui se voulaient horribles, mais qui provoquaient surtout l’hilarité !
A l’image de Bioman, que l’on connait mieux chez nous, Ultraman pose les bases d’un genre et il va marquer les esprits ! Cependant, une fois terminée la série ne reviendra plus…
C’est en 2014 qu’est lancée ce manga qui reprend donc l’univers du personnage, mais plusieurs décennies plus tard. L’intérêt étant de s’appuyer sur la bible de la série, mais en redynamisant complètement les thématiques, mais surtout le héros lui même !

On retrouve donc deux des membres originaux de la Patrouille S, qui accompagnait Ultraman dans ses missions. On apprend que l’un d’eux, Shin Hayata, était en réalité celui qui avait été investi du pouvoir, sans que les autres ne le sachent ! Ce qui est aussi agréable c’est qu’il n’est réellement pas obligé de connaître le Sentai original, que c’est tout à fait abordable pour un lecteur non initié (comme moi, d’ailleurs !).

Ce premier volume place les cartes, on nous présente les principaux protagonistes, les enjeux et vers la deuxième moitié du volume l’action commence. C’est bien rythmé et captivant, même si la lecture est en fin de compte assez rapide. Mais pour l’instant c’est intriguant, d’autant qu’on sort tout de suite de ce côté kitch qu’on pouvait initialement craindre !

En contre partie, quand on voit actuellement toutes les séries connotées "super-héros", One Punch Man, My Hero Academia, que j’y rajoute Zetman de Katsura, je trouve que Ultraman manque sérieusement de fraîcheur et que le dessin n’a pas ce côté fini, même s’il est très dynamique !
Du coup, certes, on reste pris par l’histoire, par l’énergie de certaines planches, mais il manque ce charme qui est la marque de fabrique des autres !

A voir sur la durée !

Par FredGri, le 4 juillet 2016