Un destin clément

Quatre histoires composent ce recueil.

Un destin clément :

Ayant succombé aux belles paroles et aux charmes d’une jolie courtisane qui l’a laissé sans le sou, Fan Ti Lan n’a pas brillé par les méthodes auxquelles il a eu recours pour se remettre à flot : monnayant des pivoines qu’il vole chez le mandarin qui l’héberge et allant jusqu’à revendiquer la propriété intellectuelle d’écrits de son hôte, il a fini par être découvert, ce qui lui a valu une bonne leçon cependant pleine d’indulgence…

Le fou des fleurs :

Un homme nommé Zheng convoite le jardin de celui qu’on appelle le fou des fleurs, un vieillard qu’on dit collectionneur de fleurs et qu’on soupçonne de cacher de rares specimens.

Pour arriver à ses fins, Zheng va faire courir le bruit qu’une jeune femme qui vient souvent voir le vieillard a une liaison adultère avec lui et va en même temps porter cette nouvelle au mari de la jeune femme. Ainsi impliqué dans une affaire de mœurs avec plainte, le vieillard va être contraint de laisser Zheng accéder à son bien, mais ce dernier, vil jaloux, trouvera-t-il pour autant ce qu’il pensait découvrir ?

La source d’amour :

Yin-Hua est une fleur qui a l’apparence d’une femme et qui vit parmi les humains. Elle a une particularité : malgré les décès d’êtres qu’elle a aimés, jamais de sa vie elle n’a versé une seule larme. Quel est ce mystère ? Et que signifie cette soudaine visite d’un homme qu’on n’avait jamais vu dans son entourage ?

La renarde maléfique :

Cui-Mou est un homme malheureux. Marié à une femme très jalouse, très possessive et très peu confiante, il sent bien que jamais il ne connaîtra l’amour avec une autre. Or, un jour, un de ses oncles vient demander le gîte chez lui, accompagné de ses nombreuses épouses. Une belle femme, que Cui-Mou n’avait jusque là pas remarquée, semble alors s’intéresser à lui…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Un destin clément

Pour la troisième fois, Delcourt nous permet d’accéder à l’univers de Sumeragi Natsuki, un univers de beauté, de poésie et de sagesse, teinté d’un soupçon de fantastique. Toujours situées dans la Chine des mandarins (ce qui permet à l’auteure de nous régaler avec ses dessins de paysages, d’architecture ou de costumes traditionnels), toutes les histoires peuvent être lues indépendamment même si certains personnages peuvent se retrouver dans plusieurs. Le dessin de la mangaka continue de se montrer exceptionnel. Très fin, très détaillé, il convaincra assurément tous les lecteurs de BD, quels qu’ils soient. Et après une lecture d’une telle qualité, on n’attend plus que de découvrir les prochaines traductions des œuvres de son auteure !
 

Par Sylvestre, le 7 novembre 2007

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