Un destin de soubrette

Quatre histoires de soubrettes, ou plus précisément de soubrettes travesties. Car il est surtout question d’homme qui se font piéger, que l’on travestis en soubrette bien dociles, voire bien plus au fur et à mesure…

Par fredgri, le 31 janvier 2022

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Notre avis sur Un destin de soubrette

Tout d’abord cet album n’est évidemment pas à mettre entre toutes les mains. Il faut d’une part être amateur d’histoires bondage, SM à base de soumission et d’humiliation et en plus il ne faut pas forcément rechercher l’originalité, étant donné qu’à part quelques éléments deçi delà, les quatre récits se construisent plus ou moins sur le même schéma. Qu’il s’agisse du voleur qui découvre les étranges activités des habitants de la maison qu’il vient cambrioler, du mari qui aime se travestir en secret, du garçon de ferme qui se fait attraper alors qu’il trousse la femme du patron ou encore l’innocent volontaire qui accepte de participer à un tour de passe passe lors d’un spectacle de magie, tous finissent affublés d’une mini-jupe de soubrette à se faire enfiler par tous les trous par des "maîtres" exigeants et particulièrement imaginatifs.

L’auteur ne cherche absolument pas à s’éloigner des schémas archi rabâchés que l’on trouve sur ce type de production, il n’est nullement question de construire des intrigues subtiles ou je ne sais quoi d’autre, juste ressasser les mêmes fantasmes qui se répètent encore et encore, sans finalement… beaucoup d’intérêt !

Et c’est peut-être là que le bas blesse, cette résignation d’un genre à ses composantes les plus évidentes.
On referme l’album sans s’être arrêté aux détails, sans n’avoir vu autre chose qu’un déballage de positions, vide d’émotion…

A ne réserver qu’aux vrais "fans"…

Par FredGri, le 31 janvier 2022

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